santé au quotidien
médicaments
homéopathie médecines douces
sport et voyages
nutrition diététique forme beauté
analyse de symptômes
santé de la femme
santé des enfants
sexualité
psy
bibliothèques santé
témoignages
X
à la mer
à la montagne
accidents domestiques
alcool
allergie
appareil digestif
articulations
asthme
avc: accident vasculaire cérébral
bilans & analyses
bouche et goût
cancers
chirurgie
cholestérol
colon
diabète
digestion
dos
douleurs
drogues
estomac
examens médicaux
facteurs de risque, prévention et dépistage
foie et voies biliaires
froid
génétique, hérédité
glandes
gorge
grippe
hépatites
hormones
hypertension
imagerie médicale
infarctus
maladie d'Alzheimer
maladies cardiovasculaires
maladies infectieuses
maladies respiratoires
maux de tête et migraines
médecine générale
membres
nez et odorat
oreilles et ouïe
os, muscles et tendons
peau et problèmes de peau
puberté
reins et appareil urinaire
sang
santé dentaire
santé des seniors
santé des yeux, problèmes de vue
santé voyage
soleil
sommeil
stress
système de santé en France
système nerveux
tabac
traumatismes
urgence
vaccinations
veines et leurs maladies
X
Guide des médicaments
Médicaments sans ordonnance
Pharmacie de montagne
Pharmacie de voyage
Pharmacie familiale
VOUS RECHERCHEZ UN MÉDICAMENT
X
allergies
aménorrhée
anxiété
bronchiolite
Constipation du bébé
Erythème fessier du nouveau né
Fatigue
fièvre
grippe
grossesse et vomissements
homéopathie au quotidien
homéopathie en général
homéopathie: pharmacie de voyage
mal de mer
médecines douces
médicaments homéopathiques
ménopause
ménorragies
montagne et homéopathie
Ostéopathie et médecines manuelles
Reflux gastro-oesphagien du nourrisson
règles douloureuses
tabac
toux
trac et examens
traumatismes
X
accouchement, suites de couches, allaitement
anatomie
après la ménopause
calendrier de la grossesse
cancer de la femme
contraception
fécondité, stérilité
grossesse
hormones
hygiène de vie
interruption de grossesse
le dico santé de la femme
maladies sexuellement transmissibles
ménopause
prévention et dépistages
puberté
règles
seins
X
environnement de montagne
gymnastique
homéopathie: pharmacie de voyage
maladies des voyages
maladies en expé ou rando
médecine de montagne
partir en voyage
pharmacie de voyage
pharmacie en expé ou rando
préparer une expé ou une rando
sport
traumatisme en expé ou rando
traumatologie
urgence en expé ou rando
X
NUTRITION DIÉTÉTIQUE
alimentation
métabolisme
obésité
poids
régimes médicalisés
régimes minceur
FORME BEAUTÉ
activité physique
cheveux
chirurgie esthétique
forme intellectuelle
gym, massages, relaxation
hygiène
peau
silhouette
thalassothérapie
X
appareil génital féminin
appareil génital masculin
contraception
maladies sexuellement transmissibles
problèmes sexuels
seins
sexualité de l'enfant
sexualité des ados
sexualité et rapports sexuels
stérilité
VIH: Sida
X
études
fonctions du cerveau
psychiatrie
psychologie
psychologie de l'enfant
toxicomanie
X
actualités santé
avis médecin
encyclopédie
foire aux questions
newsletters
que faire en cas de ... ?
tests santé
X
maladies infantiles
santé bébé
santé de l'enfant
Accueil
>
santé de la femme
>
interruption de grossesse
> interruption volontaire de grossesse médicamenteuse
Interruption volontaire de grossesse médicamenteuse
À LIRE DANS CET ARTICLE
EN QUOI CONSISTE T'ELLE?
MODE D'ACTION DES MÉDICAMENTS
LE DÉROULEMENT DES CONSULTATIONS
LES CONTRE-INDICATIONS
LES EFFETS SECONDAIRES
LES AUTRES INDICATIONS DE LA MIFÉGYNE
À LIRE AUPARAVANT
Interruption volontaire de grossesse: IVG
En quoi consiste t'elle?
L'interruption volontaire de grossesse au lieu de se faire par aspiration ou
curetage
se fait seulement par la prise de médicaments.
Elle utilise une
molécule
anti progestérone, le RU 486 ou mifépristone , commercialisée sous le nom de Mifégyne®.
Elle ne peut être effectuée qu'à un stade précoce de la grossesse, pas après 5 semaines, soit 7 semaines après le premier jour des dernières règles.
Cette méthode d'IVG ne se faisait qu'en milieu hospitalier mais depuis juillet 2004, elle peut être prescrite en ville par les gynécologues et par certains généralistes.Elle est effectuée sous la surveillance d'un gynécologue ou d'un médecin généraliste en relation étroite avec un établissement de santé.
ivg
.gouv.fr affiche la liste nationale des centres qui effectuent les IVG.
Mode d'action des médicaments
La Mifépristone
La Mifégyne® est une molècule anti
progestérone
qui se fixe sur ses récepteurs de l'utérus et il a besoin de progestérone pour que l'œuf fécondé puisse s'implanter.
Cet effet "antiprogestérone" du RU486 va décoller l'oeuf, faire diminuer la sécrétion de l'hormone béta-HCG, provoquer des
contractions utérines
qui vont éliminer l'œuf implanté, et dilater et ouvrir le
col de l'utérus
. Résultat, l'œuf est est expulsé.
Son taux de succès est de 99,7%.
Le Misoprostol
Il déclenche les contractions et provoque l'expulsion de l'oeuf.
Le déroulement des consultations
La première consultation: diagnostic de grossesse, information et délai de réflexion
C'est celle lors de laquelle vous faites votre demande, et où le médecin vous explique les possibilités.
Il effectue un
examen gynécologique
qui est complété par le dosage sanguin des HCG et le calcul de la durée de l'aménorrhée. Cela permet de savoir si la méthode médicamenteuse est possible.
Une
échographie
est faite systématiquement pour dater la grossesse et éliminer la possibilité d'une
grossesse extra-utérine
.
Les rendez-vous sont pris pour l'entretien social obligatoire, où la personne est informée des alternatives et des aides si elle change d'avis, et pour la première consultation de l'IVG en elle-même.
La deuxième consultation: la prise des premiers comprimés
Cette consultation a lieu après un délai de réflexion de 8 jours.
Vous prenez devant le médecin les 3 comprimés de Mifégyne.
Dans la majorité des cas, vous ne ressentez rien de particulier dans les heures qui suivent.
Si vous vomissez dans les 2 heures qui suivent la prise, il faut reprendre les comprimés.
Vous pouvez cependant ressentir des contractions dans le ventre et avoir des saignements comparables au règles, parfois même avec des caillots.
L'œuf n'est évacué à ce stade que dans 3% des cas. Les saignements ne sont pas la preuve que l'œuf est expulsé. Il faut donc toujours vous rendre à la troisième consultation.
La troisième consultation, 36 à 48 heures plus tard
C'est la prise du misoprostol (Mifégyne), l'analogue des prostaglandines qui favorise l'expulsion de l'œuf. Entre-temps, il a pu y avoir déjà des saignements modérés.
La personne reste sous surveillance, au repos dans un fauteuil, pendant 4 heures. Elle reçoit des calmants en cas de douleur.
L'expulsion peut survenir pendant cette attente, mais même dans le cas contraire, la personne rentre chez elle après ces 4 heures.
S'il n'y a pas encore eu d'expulsion dans les 3 premières heures, on donne de plus en plus souvent une deuxième dose de prostaglandines pour augmenter l'efficacité et la rapidité d'action. Cela permet à trois quart des patientes d'expulser l'œuf avant la sortie du centre.
L'expulsion peut avoir lieu plus tard à domicile.
Après l'expulsion et en cas de
rhésus
négatif, la personne reçoit une injection d'immunoglobulines anti-D, pour éviter une immunisation contre le rhésus positif qui risquerait de provoquer une
incompatibilité foeto-maternelle
lors d'une grossesse ultérieure.
Une échographie de contrôle est prescrite pour s'assurer de l'évacuation de l'œuf. Elle est faite 10 jours après.
Le dernier contrôle
Il se fait 10 à 15 jours après.
S'il a réussi, la personne repart après un examen gynécologique qui vérifie l'absence de complications, et une ordonnance de contraceptif.
En cas d'échec, avec une grossesse qui évolue encore, on pratique ensuite une aspiration. Le nombre d'échecs est fortement diminué depuis qu'on utilise une double dose de misoprostol.
Si la grossesse est arrêtée mais non expulsée, on a le choix entre l'aspiration et le simple contrôle échographique après les règles suivantes, qui vont éliminer la
muqueuse
. L'échographie vérifie que l'utérus est maintenant vide.
Les contre-indications
D'une manière générale, ce sont avant tout les femmes de plus de 37 ans qui fument. Cette interdiction vient des débuts de l'IVG, avec les prostaglandines injectables que l'on employait pour améliorer son efficacité. Ces premières techniques ont provoqué des accidents cardiaques après l'injection, chez des fumeuses aux
coronaires
déjà atteintes par le
tabac
. Depuis, on utilise un analogue des prostaglandines en comprimés, qui sont mieux tolérées. Ce type de médicament conserve les mêmes contre-indications par prudence ; en revanche, il n'existe plus de limite d'âge chez les non-fumeuses.
Les contre-indications propres au RU 486 sont
l'insuffisance surrénale chronique
et les traitements par
corticoïdes
au long cours, car le RU contrarie leur action, l'asthme sévère, la
porphyrie
héréditaire.
Les contre-indications de toute IVG sont les anomalies de la coagulation, les traitements
anti-coagulant
.
Les contre-indications obstétricales du RU sont d'abord les aménorrhées de plus de 49 jours ; au-delà, l'efficacité est moindre et les saignements sont plus importants. La période d'aménorrhée se calcule depuis le premier jour des dernières règles.
La méthode médicamenteuse est aussi refusée quand il y a une probabilité de
grossesse extra-utérine
, un gros
fibrome utérin
, un
stérilet
resté en place.
Les problèmes psychologiques sont les non-indications les plus fréquentes, c'est à dire les indications qui, bien que justifiant l'IVG, ne justifient pas l'emploi du RU486 : les femmes ne voulant pas voir leur avortement, car l'évacuation du foetus est évidente, ou celles qui sont peu disponibles ou mal structurées et qui risquent de ne pas se rendre au contrôle.
Les effets secondaires
Il faut s'attendre à avoir des saignements pendant une moyenne de 10 jours, parfois jusqu'aux règles suivantes. Il faut éviter de mettre des tampons périodiques pendant cette période, ainsi que les bains, pour ne pas favoriser les infections.
Les douleurs sont fréquentes, mais restent au même niveau que des règles un peu douloureuses et sont brèves. Les médicaments contre la douleur sont finalement rarement nécessaires.
Les troubles digestifs, surtout les nausées, sont fréquents mais souvent peu intenses, et facilement traités.
Les autres indications de la Mifégyne
Mis à part l'interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine, ce traitement est utilisé pour préparer des interruptions de grossesse
pus
tardive ou déclencher le travail.
page :
1
2
3
Termes associés : mifépristone - interruption volontaire de grossesse - avortement médicamenteux - antiprogestérone - pilule abortive - pilule pour avorter - avortement - délai - mifégyne -
L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.
À lire aussi
Interruption volontaire de grossesse: IVG
L'interruption volontaire de grossesse (IVG) se fait à la demande de la femme et elle est encadrée par...
Suites des interruptions volontaires de grossesse
Le suivi des interruptions volontaires de grossesseest à la fois médical et psychologique. D'un...
Interruption volontaire de grossesse par aspiration
L'aspiration de l'œuf dans la cavité utérine est une technique utilisée pour l'interruption volontaire...
Interruption volontaire de grossesse (ivg)
L'interruptionvolontaire de grossesse (IVG) se fait à la demande de la femme, majeure ou mineure qui...
Législation de l'interruption volontaire de grossesse
L'interruption volontaire de grossesse, décision personnelle non motivée par de graves problèmes...
Interruption médicale de grossesse
Il n’y a pas en France de limite de terme à une interruption médicale de grossesse pour raison...
Curetage
Le curetage est une ablation de l'endomètre, la muqueuse utérine. Il est effectué sous anesthésie...
TÉMOIGNEZ
1 témoignages sur ce thème
Parler de mon IVG
Par Meldu96
Le 16/09/2016 10:07:45
Réponse(s) : 0
Bonjour à tous, je vous conseille le site suivant : "Parler de mon IVG" : http://bit.ly/2clMsPv C'est un site de témoignage vidéo de femmes qui sont passées par l'avortement. Il permet de...
Vous souhaitez témoigner sur le thème Interruption volontaire de grossesse médicamenteuse
VOTRE PSEUDO*
VOTRE E-MAIL*
TITRE DU TÉMOIGNAGE
TEXTE DE MON TÉMOIGNAGE
j'accepte les
conditions générales
de Docteurclic.com
*champs obligatoires
Article créé, modifié ou vérifié par
Docteur Caroline Chaine
Gynécologue
Dernière mise à jour, le
23/01/2019
24/07/2009
vous avez un
problème de santé ?
Sympto Check
Analyse vos symptômes et vous oriente comme un médecin
Télécharger l'application
sympto check
Vous cherchez un médicament homéopathique?
Iméo Check
trouve le médicament homéopathique qui correspond à vos symptômes
Télécharger l'application
Iméo Check
Newsletter
Tenez vous au courant des dernières
nouvelles dans le domaine de la santé
Testez-vous
Suivi de grossesse