Mission
Une sage femme est l'interlocuteur de première intention de la femme à toutes les périodes de sa vie génitale.
Formation
Un étudiant souhaitant devenir sage-femme doit réussir le PCEM1 (première année du premier cycle des études de médecine), sujet au numerus clausus, commun aux médecins, chirurgien-dentistes et sage-femmes. Le choix du cursus est précisé lors de l'inscription. Il s'ensuit 4 ans d'études à l'école de sage-femme de la même faculté de médecine.
Une sage-femme homéopathe doit détenir un diplôme universitaire à l'issue de deux ans d'études. Mais toute sage-femme qui a suivi une formation avec un organisme agréé peut aussi prescrire de l'homéopathie.
Exercice de la profession
La profession de sage-femme est mixte en France depuis 1981, mais reste essentiellement féminine (environ 2% d'hommes). Parmi les 18 800 sages-femmes en France, 14% d'entre elles, d'un âge moyen de 42 ans, exercent en libéral. Leur nombre est en constante augmentation, de 7% par an depuis l'an 2000, du fait que les
hôpitaux créent peu de nouveaux postes. Il est prévu qu'en 2030, un tiers d'entre elles exercera en libéral.
Actuellement, en France, une patientelle moyenne correspond à 30 patientes par semaine, très variable d'une région à l'autre selon le nombre de sages-femmes.
Art sage-femmes/médecins
Le code de
déontologie des sage-femmes indique : "La sage-femme est une profession médicale à responsabilités limitées". Les
limites sont celles de la
physiologie. Une sage-femme doit passer le relais à un gynécologue obstétricien dès le diagnostic d'une situation pathologique.
Champ de compétences
La sage-femme a les compétences suivantes :
- consultations pré et post-natales ;
- échographies obstétricales ;
- suivi global des grossesses normales ;
- cours de préparation à la
naissance ;
- suivi des femmes présentant une grossesse à risque, sur prescription d'un médecin, afin d'éviter ou de réduire l'hospitalisation des femmes enceintes ;
- accouchements ;
-
rééducation périnéo-sphinctérienne ;
- consultations de
contraception et de suivi gynécologique de
prévention.
Principe de l'homéopathie
Le principe de l'homéopathie est celui de la similitude : une substance à dose pondérale provoque un ensemble de symptômes. Cette même substance après dilutions permet d'obtenir la disparition des mêmes symptômes.
Exemple du
médicament homéopathique APIS MELIFICA : APIS MELIFICA, c'est l'abeille. Une piqûre de cet insecte provoque de l'œdème, amélioré par l'application de froid. Les granules d'APIS MELIFICA ont la capacité de traiter les œdèmes améliorés par l'application de froid. Il n'y a aucune contre-indication et aucun effet secondaire.
Homéopathie en gynécologie
L'homéopathie est particulièrement intéressante en gynécologie pour traiter :
• les
mycoses récidivantes ;
• les
bouffées de chaleur complexes ;
• les troubles du
cycle menstruel ;
• les variations de l'humeur en période prémenstruelle afin d'éviter les anti- dépresseurs ;
• les dysménorrhées des adolescentes, afin d'éviter
pilule et
antalgiques.
Suivi de grossesse
Les femmes enceintes ont un accès limité à la médecine allopathique en raison des risques tératogènes et d'effets secondaires néfastes pour le fœtus. Un médicament homéopathique ne présente aucun de ces inconvénients. De plus, la prise est facile et la réponse thérapeutique rapide.
Indications de prescription homéopathique efficace chez la femme enceinte :
•
nausées et
vomissements ;
• reflux gastro-œsophagiens acides ;
•
constipation ;
•
insuffisance veineuse ;
• insomnies, stress,
anxiété (les anxyolitiques allopathiques ont des effets délétères sur le fœtus) ;
• en soutien lors de pathologies. Par exemple, en cas de menace d'accouchement prématuré, l'homéopathie joue un rôle d'adjuvant permettant de mieux supporter la tocolyse, notamment ses effets secondaires, et de traiter l'anxiété.
Cette liste n'est pas exhaustive, l'homéopathie étant prescrite par les sage-femmes homéopathes pratiquement à chaque consultation de grossesse.