Bonjour docteur. Quelques précisions... Mes
douleurs abdominales et dorsales sont constantes et elles n'ont pas de rapport au
stress. J'ai mal même en me couchant et en me réveillant le matin. Visuellement, c'est comme si quelqu'un m'enfonçait son poing à hauteur des côtes flottantes à droite, du côté gauche entre les côtes et la
hanche et de chaque coté de la
colonne vertébrale dans le milieu du
dos. Au début des crises, j'ai une vive douleur a l'abdomen, mais je n'ai pas l'impression de manquer d'air (je ne respire pas plus ou moins fort qu'en temps normal), ni l'impression de faire une crise cardiaque (aucune
douleur côté gauche de la poitrine), tout cela se passe en bas des
poumons. Les douleurs que j'ai sont bien localisées et toujours au même endroit. Le seul lien que je peux voir entre mes douleurs et mes poumons/coeur/crise panique, c'est que j'ai le sentiment que mon
coeur et mes poumons ne sont plus synchro quand j'ai mal. Et c'est sûr que quand les effets physique deviennent importants vient alors un sentiment de panique, mais qui ne le serait pas, surtout en ne comprenant pas ce qui se passe. J'ai oublié de mentionner que mon père a fait une
hernie abdominale, est-ce qu'à force de tousser la nuit, j'aurai pu me déchirer un muscle ? Ceci dit, je ne me sens pas déprimé ou angoissé, d'ailleurs je n'ai aucune difficulté à m'endormir et quand j'angoisse un peu (sans trop d'effet physique), je parviens facilement à la contrôler en me changeant les idées (j'aime bien chanter, alors je monte le son de la radio, et je chante). De plus, le clonazepam que j'ai pris aurait au moins dû contrôler, ne serait-ce qu'en partie, les effets physiques des crises de panique, mais au contraire, je me sentais amorphe en même temps que je sentais les effets physiques (picotement, vertige, perte de conscience) !!! J'avoue par
contre que je ne l'ai pas essayé sur un prise régulière car selon la posologie, je devais en prendre seulement aux premiers signes d'une crise. Croyez-vous que ce serait justifié que je l'essaie sur une prise régulière ? Car mon médecin m'a dit d'arrêter d'en prendre quand elle a vu le résultat de
cortisol élevé, mais elle ne m'a rien dit à ce sujet suite au résultat normal. Elle focuse plus sur l'hypoglycémie, mais le hic c'est que depuis mon dernier rendez-vous, je me suis rendu compte que j'ai parfois des crises sans que mon taux de sucre soit en bas de 4. Autre point : vous ne m'avez rien dit par rapport à l'aménorrhée vs l'endocrinologie. J'aimerais savoir si un
cycle menstruel d'environ 31 à 35 jours, écoulement sanguin très peu abondant de 2-3 jours, peut être considéré comme une anémorhée partielle (donc qui expliquerait l'infertilité et les problèmes de nature endocrine). Serait-ce important que j'insiste sur ce point la prochaine fois que je vais rencontrer le gynéco en
infertilité ? Et est-ce que l'échographie folliculaire va me permettre d'avoir une bonne indication quant à la possible origine endocrine de mon infertilité ? Pour répondre à vos questions. Oui j'ai changé de mode de vie (échelonné sur 6 ans), mais pour le mieux. J'ai quitté la ville pour m'établir en région dans ma maison. Je travail à mon compte pour gérer comme je l'entends mes horaires de travail et éviter le trafic routier. Je me suis mariée (mariage intime sur une île) à l'homme avec qui je partage ma vie depuis 11 ans. Je partage mes journées avec mes deux gros chiens que j'adore. J'ai plus de temps pour faire des activités qui me plaisent comme la réalisation de court métrage et le chant... Même sur l'aspect financier, sans dire que je roule sur l'or (loin de là), j'ai quand même une situation financière beaucoup plus stable et sécurisante qu'avant. Donc, à part l'infertilité, j'ai la vie dont je rêvais ! Malgré tout, les crises surviennent même durant des moments agréables qui auraient dû me détendre (vacances en camping, journée de massage, brunch en famille, souper d'amoureux...) !!!! Même les psychologue à qui j'ai parlé me disent de régler mes problèmes physiques avant de m'attaquer aux problèmes psychologiques, surtout que tout ce que je tente pour me détendre ne diminue pas mes symptômes physiques. Et l'endocrinologue que j'ai rencontré lui (après le test de cortisol normal) affirme que mon problème, c'est le stress. Je suis prise dans un cercle à savoir est-ce la poule ou l'oeuf qui est venu en premier. Et tout le monde se lance la balle et me répond «je ne peux rien pour toi». S'il y a de quoi me déprimer, c'est ça et rien d'autre. Pour ce qui est de ma
toux nocturne, le seul aspect qui m'intrigue un peu, c'est que les sécrétions s'accumulent beaucoup plus qu'avant durant le nuit. Mais bon avec le bricadyl (même si les effets secondaires sont présents) je contrôle bien et je me rendors dans les 10 minutes qui suivent la crise d'asthme. Et je me dis que c'est peut-être juste le fait de vivre avec des chiens (allergie). Je leur donne donc des bains plus souvent, et à première vue, ça semble aider un peu. Je sais que pour contrôler l'asthme, tout est une question d'environnement, et je fais attention à ça. Ceci dit, la première maison que j'ai loué en région (il y a 6 ans, j'y ai habité 8 mois), il y avait beaucoup de moisissure dans les murs. Ça a peut-être laissé une
inflammation sur mes poumons...J'ai pris un peu de cortisol mais ça n'a pas changé grand chose. Mais bon, comme c'est bien contrôler avec le bricadyl, mon médecin juge que c'est suffisant comme traitement, et je suis pas mal du même avis. Et pour mon poids, non il n'a pas tellement changé, à part à ma première
opération où j'ai atteint le
poids de 82lbs. Ce qui me dérange le plus, c'est pas les variations, mais le fait que les intervenants croient souvent que je suis anorexique, ce même si je mange autant que mon conjoint qui travaille dans la construction (de vrais repas de bûcheron quoi !) . En plus, quand ma soeur a suivi mon régime, elle a pris 30lbs en 1 mois !!! Pourquoi moi, peu importe ce que je mange et en quelle quantité, je n'arrive pas à
prendre du poids ; c'est un mystère... Mais bon, je ne suis pas la première femme à ne pas être satisfaite de son poids, c'est juste que moi contrairement à la plupart des femmes, je souhaite prendre du poids et non pas en perdre. Et comme nous vivons à une époque où c'est l'obésité qui préoccupe le milieu de la santé, je trouve difficile de dénicher des informations qui pourrait m'aider à prendre du poids. Et je trouve quand même curieux que mon taux de
cholestérol soit élevé mais mon taux de sucre soit bas, le gras n'est-il pas supposé se transformer en
glucose pour nourrir les cellules ? Pourquoi cette transformation ne se fait pas dans mon cas ??? Je ne comprends pas bien ce qui se passe à ce niveau... Ceci dit, mon médecin a trouvé que j'avais eu une bonne idée de penser à l'hypnose (thérapie par
mouvement occulaire) pour tenter de régler l'aspect psychologique de mes problèmes. J'ai quand même eu plusieurs accidents automobiles, ça pourrait aider. Je vais donc l'essayer étant donné que vous aussi vous semblez être d'avis que la cause première est d'origine psychologique. Et l'avantage avec l'hypnose c'est que ça ne me coûtera pas des milliers de dollars (comme pour une psychanalyse) avant de pouvoir affirmer si ça
marche ou pas. Si ça marche, je le saurai rapidement. Mais honnêtement, le fait d'avoir essayé plusieurs approches pour contrôler mes «crises de panique» sans pour autant voir d'amélioration physique, me fait de plus en plus douter. Difficile de garder confiance quand ça fait 4 ans que ça dure.
La réponse de notre spécialiste
Bonjour, je suis de l'avis de votre médecin, l'hypnose peut vous aider à gérer la part psychologique de vos symptômes. C'est une technique médicale qui a fait ses preuves. Elle est utilisée dans les centres antidouleur car toute
douleur chronique associe un problème physique à des répercussions psychologiques. Vous avez le droit d'être stressée même si en apparence tout va bien. L'hypnose peut permettre de faire la part des choses. Le clonazépam est habituellement efficace sur les symptômes d'anxiété, mais il présente un risque de
dépendance. C'est pour cela que votre médecin vous a recommandé de l'arrêter. Je vous recommande de tester tout d'abord l'hypnose seule. Pour vos douleurs abdominales et dorsales, il est difficile de vous proposer un diagnostic sans vous examiner. Leur topographie me fait penser à un problème du colon, probablement un "syndrome du
colon irritable", à discuter avec votre médecin, en fonction de son examen clinique. Par ailleurs, votre taux de "bon" cholestérol est élevé, le "mauvais" cholestérol est bas, ce qui signifie que vous n'avez pas de problème de cholestérol. Votre taux de sucre a été une fois un peu trop bas, mais les autres résultats que vous m'avez communiqués sont normaux, je ne pense pas que vous fassiez d'hypoglycémies répétées. Pour le cortisol, je n'avais pas compris que vous aviez fait un second test et vu un endocrinologue. Il n'est pas nécessaire de refaire ce test, un test normal suffit. Pour le poids, que vous n'ayez pas eu de
perte de poids récente ou brutale est très rassurant. Dans les hyperthyroïdies ou les autres problèmes de santé graves, le poids ne se stabilise pas tant que l'on ne traite pas la cause. Si vous êtes mince depuis des années, c'est que cela correspond à l'équilibre entre votre
alimentation et votre
métabolisme. La seule façon de prendre du poids est de manger des aliments plus riches. (Je me doute que vous y avez déjà pensé, mais il n'y a pas de solution miracle). Quand vous verrez le gynécologue, ce sera intéressant de lui montrer vos résultats de prises de
sang et d'avoir noté les dates de vos deux ou trois dernières règles. C'est en effet important. Un cycle long n'est pas une aménorrhée, mais parfois la cause peut être hormonale ou liée au poids. L'échographie folliculaire permettra de savoir si vous avez des
ovaires qui fonctionnent (si ils sont imprégnés d'hormones et font la maturation des ovules). Normalement, on doit aussi examiner le
sperme de votre conjoint. Cordialement.
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