Point de départ
Le stade phallique est le troisième stade d'évolution de la sexualité de l'enfant. Il fait suite au stade anal lui-même faisant suite au stade oral . Le stade phallique forme avec le stade génital qui lui fait suite, la deuxième étape de l'organisation de la libido chez l'enfant, ce que Freud appelle la phase génitale.
Ce qu'il se passe
- A la suite du stade anal où l'enfant grâce à ses excréments manifestait envers sa mère des pulsions agressives (il se retient d'aller à la selle) ou au contraires gratifiantes (il va à la selle pour lui montrer son attachement), l'enfant va se trouver confronté au complexe d'Oedipe . Le stade phallique correspond au maximum d'expression de ce complexe et marquera le début de sa diminution.
- Selon Freud, cette phase est marquée par "l'angoisse de castration" qui marque les garçons comme les filles. Globalement on pourrait résumer cela par : "les petits garçons ont peur de perdre leur zizi et les petites filles regrettent de ne pas en avoir un.". Cette vision a été contestée par la suite par d'autres psychanalystes.
- La zone du phallus devient donc après la zone de l'anus une zone ayant une fonction érotique. Et de ce fait, elle prépare l'enfant à la dernière phase de mise en place de la sexualité, le stade génital.
Les conséquences
- Certaines personnes sont marquées par ce stade phallique traversé au cours de leur prime enfance. Cette angoisse de castration peut n'être pas dépassée, ce qui va amener la personne à tout organiser autour de cette problématique de la castration, qu'elle soit femme ou homme.