Définition
C’est la dégradation de l’environnement par différents agents (chimiques, biologiques, sonores) ou déchets (industriels, ménagers).
Ce qui se passe
Notre environnement est soumis à divers types de pollution :
- La pollution atmosphérique qui agit sur la peau, les yeux et surtout les voies aériennes. Cette pollution diffère avec les saisons (particulièrement entre l’été et l’hiver).
- La pollution des eaux (répercussion de la sécheresse, invasion des nappes phréatiques).
- La pollution sonore qui retentit sur l’audition et le psychisme.
La pollution atmosphérique :
- C’est un phénomène qui prend une tournure préoccupante. Il est lié à l’augmentation des véhicules, et accentuée par les foyers domestiques et industriels notamment l’hiver.
- En été, le principal polluant, c’est l’ozone qui sous l’action des rayons ultraviolets du soleil provient de la transformation des oxydes d’azote et des hydrocarbures des moteurs.
- En hiver, la pollution par l’ozone est accentuée par les chauffages domestiques et industriels qui saturent l’air en particules charbonneuses et dioxyde de soufre transformés secondairement en pluie d’acide de nitrites et de sulfures.
- En plus des saisons vient s’ajouter les conditions météorologiques : l’absence de vent favorise la stagnation de ces polluants.
- En conclusion, c’est en été par un ciel bien dégagé et ensoleillé, en l’absence du moindre souffle d’air qu’on observe les fameux pics de pollution soumis à des mesures de prévention que l’on espère de plus en plus.
- Des centaines de capteurs mesurent quotidiennement les polluants majeurs : ozone, oxydes d’azote, dioxyde de souffre, monoxydes de carbone et hydrocarbures.
- Les pics de pollution sont calculés en fonction des diverses concentration. L’alerte est déclenchée lorsqu’on est très proche du seuil de tolérance.
La pollution des eaux
Liée aux nitrates :
- Au cours des périodes de sécheresse, ils peuvent se retrouver en concentration excessive dans l’eau du robinet.
- Mais surtout par leur présence dans les nappes phréatiques où s’écoulent les eaux de ruissellement riches en engrais et en pesticides dont ils sont issus.
Liée pour une part nettement moins importante aux accidents survenus dans une usine ou au cours d’un transport.
La pollution par le bruit
Le bruit (issu de tous les modes de transport, des problèmes de voisinage) est une nuisance qui se fait à deux niveaux :
- Celui du cerveau avec des troubles de l’équilibre psychique et du sommeil.
- Celui de l’audition avec une baisse de l’acuité auditive de plus en plus préoccupante chez les jeunes avec les sonos surpuissantes en milieu clos et le port du walkman.
Les conséquences
- Sur l’appareil respiratoire (fosses nasales, sinus, larynx et bronches) : rhinite , sinusite , laryngite , bronchite chronique , bronchiolites , asthme .
- Sur les poumons : cause aggravante à long terme du cancer du poumon en compagnie du tabac.
- Le cerveau : troubles cérébraux (intoxication progressive aux gaz de carbone).
- L’oeil : conjonctivites (ozone).
- L’oreille : diminution de l’audition (walkman, sonos surpuissantes, trafic).
- La peau : réactions allergiques (ensemble des polluants aériens).
- Le coeur : aggravation des maladies cardiaques (raréfaction de l’oxygène).
- Le psychisme et le sommeil : irritabilité, agressivité, stress négatif, anxiété, mal être état dépressif (pollution sonore).
Toutes ces conséquences se font a minima. On ne peut incriminer la pollution comme facteur principal de ces maladies, mais seulement comme facteur aggravant.