Définition
Perturbation d’un comportement psychique qui se caractérise par une tension permanente, pénible parfois extrême, avec impression d’être en danger.
C’est un trouble de la personnalité. Le stade supérieur est celui de la maladie : la névrose d’angoisse.
Ce qui la caractérise
- Hypervigilance de tous les instants.
- Labilité émotionnelle, irritabilité et hyperactivité face aux stimuli de l’environnement.
- Sommeil léger, agité, non réparateur.
- Sentiment d’insécurité et crainte du pire faisant rechercher la présence rassurante d’un entourage protecteur.
Le mécanisme
C’est plus un état, une nature, plus qu’un trouble acquis dans l’enfance ou dans un environnement bien précis. Il n’y a donc pas de mécanisme particulier. Retenir plutôt une notion d’hérédité ou du moins de répétition chez les enfants de comportements anxieux présentés par les parents. Cela n’a toutefois rien d’irréversible, sinon, il y aurait des familles d’anxieux, se transmettant ce caractère de génération en génération. Ce n’est heureusement pas le cas.
L’évolution
Ça ne va plus. Ce qui doit attirer votre attention
La personnalité anxieuse est le terrain d’élection des névroses (phobiques et d’angoisse principalement). Le risque de décompensation vers la maladie est réel. Il faut donc être vigilant sur l’aggravation des signes cités plus haut qui vont rendre la personne totalement dépendante de son entourage, supportant très mal les séparations et les abandons qui malheureusement réactivent à leur tour l’anxiété.
Ce que vous pouvez faire
Ce cercle vicieux réclame une présence médicale. Outre la dépendance, le risque d’une usure psychique et physique est réel : des maladies psychosomatiques apparaissent, parfois des crises de spasmophilie , ou des ulcères à l’estomac , des insomnies... Il vous faudra donc contacter tranquillement sans dramatiser son médecin ou éventuellement son psychiatre si la personne en a un.
Toutefois en cas de crise aiguë d’anxiété, une attitude plus interventionniste est nécessaire.
- Appeler son médecin ou son psychiatre si la personne en a un.
- Amener peu à peu la personne à consulter un médecin dans un premier temps, et un psychiatre dans un second temps.
- À défaut le service de garde si vous sentez une nette aggravation de la décompensation
- Les pompiers (18) ou le Samu (15) en cas de peur panique.