Définition
Perturbation psychique qui se traduit par la conversion corporelle (traduite par divers symptômes physiques) d’un conflit psychologique (le plus souvent d’ordre sexuel).
C’est un trouble de la personnalité qui a un stade supérieur évolue vers une maladie névrotique : l’hystérie.
Ce qui la caractérise
- Attirer l’attention.
- Plaire et séduire.
- Allure théâtrale, toujours en représentation.
- Séductrice mais non nymphomane, sa coquetterie aguicheuse masque ses inhibitions sexuelles, sa frigidité, son refus profond d’être femme.
- Les hommes ne manifestent pas leur hystérie de la même façon et surtout cela n’a pas la même gravité : les troubles sont généralement plus profonds, plus invalidants, et évoluant plus rapidement vers une véritable hystérie avec des manifestations physiques importantes : paralysies, troubles incompréhensibles...
- Avidité affective très égocentrique avec parfois des décharges émotionnelles spectaculaires, crises de nerfs, larmes, colère.
La personne n’a pas profondément conscience du jeu qu’elle mène.
Mécanisme
- Problème d’une sexualité conflictuelle où les pulsions agressives et sexuelles sont refoulées.
- Échec de la résolution du conflit oedipien (le fait d’éprouver du désir pour une personne de sexe opposé).
- Conflit avec un parent du sexe opposé.
Évolution
Les choses peuvent en rester là, la personne vivant en bonne adéquation avec son trouble.
Mais tout peut aussi basculer vers la maladie : l’hystérie .
Rien ne va plus. Ce qui doit attirer votre attention
Repérer les signes qui annoncent le passage à la maladie :
- La fréquence des crises qui surviennent souvent en public et peuvent revêtir des formes diverses : crise de nerfs, paralysie, convulsions, perte de connaissance, troubles circulatoires.
- La somatisation (fatigue, douleurs, troubles du caractère de plus en plus marqués, tendance hypochondriaque : tout est prétexte à développer une nouvelle maladie).
- Décompensation dépressive avec chantage affectif (tentative de devenir de plus en plus sévère avec l’âge).
Ce que vous pouvez faire
- Appeler son médecin ou son psychiatre si la personne en a un.
- Amener peu à peu la personne à consulter un médecin dans un premier temps, et un psychiatre dans un second temps.
- À défaut le service de garde si vous sentez une nette aggravation de la décompensation.
- Les pompiers (18) ou le Samu (15) en cas de peur panique.