Bienfaits des activités physiques
Les ennemis à combattre
En premier lieu la
sédentarité.
Le
stressUne
alimentation souvent trop grasse et trop sucrée entrainant un surpoids et potentiellement du
diabète.
L'hypertension et l'accélération du
rythme cardiaque.
Tous ces éléments contribuant à l'augmentation des risques cardiovasculaires
Effets positifs des activités physiques
Aide à la croissance chez l'enfant.
Défoulement et évacuation du stress.
Conservation de la masse musculaire et
prévention du surpoids.
Prévention de la diminution de la densité osseuse.
Entretien d'une certaine souplesse articulaire.
Amélioration du
sommeil.
Amélioration du moral.
Amélioration des liens sociaux.
Risques généraux en montagne
Le soleil
Encore plus qu'au bord de la mer les rayons ultraviolets (UVA et UVB) sont potentiellement très dangereux car ils sont filtrés par une couche d'air moins épaisse.
Il sont également extrêmement reflétés par la neige, même par temps nuageux.
Il faut vous en protéger. Rien de tel que des vêtements et des lunettes de soleil .
Utilisez les crèmes solaires mais souvenez-vous qu'en dessous de l'indice 30 la protection est minimale et que ce n'est qu'à partir de l'indice 50 qu'elles sont vraiment efficaces.
La foudre
En montagne plus qu'ailleurs les risques liés au climat sont réels. Le temps peut changer très vite, les orages sont fréquents et la foudre est un vrai danger.
Les pathologies directement causées par la foudre sont le fait du passage inopiné dans le corps d'un courant de brève durée et de faible intensité mais sous très haute tension. Cette décharge est induite par la différence de potentiel que génère le nuage orageux (jouant le rôle de condensateur) par rapport au sol.
Le courant choisit de passer par le chemin de moindre résistance (pointe des rochers ou arbres isolés, câbles conducteurs)
Quand, par malheur, il décide d'utiliser le randonneur pour se décharger, il peut passer soit en surface, soit en profondeur.
On dit que la présence sur le corps d'éléments métalliques (mousquetons, pitons…) l'incite à privilégier la surface.
Quel que soit le trajet, le passage du courant dans le corps provoque avant tout des brûlures ou des arrêts cardiaques.
Si le courant passe en surface, les brûlures sont bien visibles au niveau des objets métalliques. Elles peuvent être sérieuses mais l'essentiel des fonctions vitales est sauvegardé.
Si le courant passe en profondeur, les lésions sont peu marquées mais souvent plus redoutables. Elles peuvent être graves si le courant est passé au travers d'un organe noble (cerveau, cœur, rein, foie).
Si l'on a la chance d'être encore en vie après avoir été foudroyé , consulter un médecin pour faire établir un bilan de santé, en particulier cardiaque et rénal.
L'altitude
Le risque principal au dessus d'une certaine altitude est le mal aigu des montagnes. Il est le résultat de la baisse de pression d'oxygène qui entraine l'hypoxie .
Les symptômes les plus fréquents sont les maux de tête (qui peuvent être importants), les vomissements, l'essoufflement et une fatigue anormale ; l'insomnie perturbe les nuits. Parfois surviennent même des troubles neurologiques, d'abord sans gravité comme des vertiges ou de l'agressivité ou, au contraire, sous forme de léthargie, puis plus sérieux, voire mortels.
Si les signes restent modérés, le MAM est considéré comme bénin et la conduite à tenir est simple : se reposer, ralentir la courbe d'ascension en prenant un jour de détente sans couvrir de dénivelé, prendre éventuellement de l'aspirine ou du paracétamol et bien s'hydrater. Même en prenant toutes les précautions nécessaires, on peut considérer que le MAM est le prix à payer pour une acclimatation progressive. Il atteint sept personnes sur dix qui tentent l'ascension du mont Blanc.
Si les symptômes ne disparaissent pas il ne reste que deux solutions: redescendre en altitude ou utiliser un caisson de recompression.