Examens complémentaires en cabinet médical
Tension artérielleLa prise de la tension artérielle se fait lors de l'examen clinique, mais elle peut aussi être prise par un tensiomètre automatique. Elle peut aussi, avec ce type d'appareil , assurer des mesures répétitives sur 24 heures, qui permettront de voir son
comportement pendant la journée d'activité : c'est la Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle ou MAPA
Saturation O2.
Encore un petit outil bien pratique en consultation: au lieu de passer par les urgences pour avoir une analyse des gaz du sang, qui passe par une ponction dans l'artère pas très agréable, on peut déterminer la saturation du
sang en oxygène avec une petite pince munie d'un capteur sur le bout du doigt.
Examens d'imagerie médicale
Radiographie
La radiographie est l'examen d'imagerie le plus ancien, elle utilise les
rayons X. Utilisés abusivement, ils peuvent finir par induire des modifications dans les tissus, mais avec les appareils modernes, les doses délivrées sont faibles, et permettent de faire l'examen qu'il faut sans arrière-pensée, mais de manière raisonnée.
Elle permet de visualiser les organes par leur contenu liquidien (sang, sérosités, qui seront blancs), en
calcium (blanc aussi), ou la présence d'air, et la
séparation entre ces différents éléments dessine la silhouette de l'organe. Les mieux vus spontanément sont les os, la face, les
poumons (l'air fait un bon contraste), sinon il faudra injecter un
produit de contraste.
Malgré les progrès des autres imageries, la radiographie dite standard est souvent un bon examen de débrouillage, ou pour diagnostiquer des blessures osseuses, une
infection pulmonaire.
Tomodensitométrie
La tomodensitométrie, dite encore scanner, utilise elle aussi des rayons X, avec un émetteur qui tourne autour du patient au lieu d'être fixe et les images sont ensuite traitées informatiquement. Cela permet de traduire les enregistrements qui se recoupent en images très nettes reproduisant des coupes du corps, dans les différents axes de l'espace. Mais cela délivre aussi plus de rayons, et il ne faut donc pas par facilité remplacer les clichés de base par le scanner, sauf quand il s'agit d'un élément indispensable à l'évaluation de la pathologie et au choix de la thérapeutique.
On peut améliorer le détail et avoir des informations complémentaires en injectant un produit de contraste à base d'iode.
IRML'IRM = imagerie par résonnance magnétique, utilise un système de recueil d'images similaire, mais elle ne délivre pas de rayons. Elle utilise les variations de la résonnance des noyaux cellulaires et de diverses molécules quand ils sont soumis à un champ électromagnétique très puissant. Le puissance de l'appareil générant ces champs magnétiques fait qu'il est très bruyant, et quand le tunnel dans lequel on avance est fermé, les personnes claustrophobes ne le supportent pas. Il a été depuis développé des tunnels non entièrement fermés pour limiter ce problème.
Le produit de contraste ne contient pas d'iode.
ScintigraphieLa scintigraphie requiert l'injection d'un élément radioactif dont la radioactivité est brève; il est injecté , va se fixer sur les cellules cibles (l'élément est choisi selon l'organe examiné, par exemple de l'iode radioactif pour la thyroïde), les clichés sont alors pris à des temps précoces puis tardifs puis voir la fixation puis l'utilisation de cet élément. Elle permt donc d'imager les métabolismes locaux et apporte des indications topographiques et fonctionnelles, très utiles dans certaines pathologies.
Echographie
L'échographie utilise les ultra-sons, et c'est la manière différente dont ils sont renvoyés, selon le contenu des structures examinées (air, eau, solide), qui va fournir les images des organes. Sa qualité est très opérateur dépendant, puisque c'est le médecin qui déplace la sonde et adapte son positionnement selon ce qu'il cherche et ce qu'il voit. On peut y associer l'étude de la circulation sanguine dans la zone examinée, avec l'effet
doppler entre autres.
Fond d'œil
L'ophtalmoscope permet d'éclairer et de grossir l'image de la
rétine. Les appareils modernes des ophtalmologistes permettent dans la plupart des cas d'avoir une
vision complète sans dilatation, mais les modèles classiques donnent déjà de bonnes informations dans les situations d'urgence.