Point de départ
L' échoraphie est une technique d’investigation qui permet d’explorer grâce aux ultrasons l’intérieur de certaines parties du corps.. Elle est indolore et n’a aucun effet négatif sur le corps car les doses d’énergies utilisées sont très faibles. Elle oriente les examens complémentaires, ponctions de kyste par exemple
Les ultra sons
Émis par une sonde, ils se réfléchissent vers leur source d’émission lorsqu’ils rencontrent un obstacle, comme l’écho dans la montagne. Ils traversent les liquides sans difficulté et rebondissent sur les tissus solides, utérus, ovaires, os… Un récepteur synthétise ce retour de vibration en image, ce qui donne l’échographie utilisée en médecine. Vous repartez avec les photos.
XÉchographie en vidéo
Echographie Explication sur le déroulement d'un examen par échographie. | 3 vidéos |
Echographie mammaire
Elle est faite en complément de la mammographie et assure dans certains cas le suivi de certaines lésions, fibroadénome ou kyste. Elle est très utile quand les seins sont denses, participe à et
Echographie pelvienne
L’échographie pelvienne examine l’utérus et les ovaires et est devenue un examen de routine qui a permis de remplace grace à une sonde introduite dans le vagin. Son analyse est si fine qu’elle permet de compter les follicules sur les ovaires.
Echographie obstétricale
L’échographie obstétricale au cours de la grossesse permet de visualiser le développement de l’embryon et de votre bébé est effectuée au cours de la grossesse à la 12ème, 22ème et 32ème semaines d’aménorrhée (SA). Il est important de respecter ces dates car elles donnent des renseignements spécifiques.
La première échographie date de manière précise le début de la grossesse ce qui permet d’établir la déclaration de grossesse qui doit parvenir à votre centre de sécurité sociale avant la 14ème semaine de grossesse. Elle précise le nombre de fœtus, c’est donc à ce moment que vous saurez si vous attendez des jumeaux ou plus.
Les échographies suivantes visualisent sa position (tête en haut ou en bas) et mesure sa croissance, le volume du liquide amniotique, l’insertion du placenta et dépistent certaines anomalies.
Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire des échographies supplémentaires si nécessaire.
Avant une échographie pelvienne, il est recommandé de boire car cela repousse vers le haut les anses intestinales dont la présence nuit à l’interprétation des images. Ce handicap est en partie résolue par l’échographie endovaginale.
La mesure de la clarté nucale
C’est un des éléments qui peut orienter vers une trisomie 21. Il existe en effet entre la 12ème et la 14ème SA un œdème normal au niveau de la nuque du fœtus. Une épaisseur anormale peut être en rapport avec un risque de trisomie 21. Des dosages sanguins effectués de manière systématique tout de suite après l’échographie et avant la 14ème SA permettront de préciser ce risque. En fonction de l’ensemble de ces résultats (âge de la femme, épaisseur de la nuque et dosages), des explorations complémentaires seront nécessaires si le risque est supérieur à 1/250.
Les questions que vous vous posez peut-être
Comment se passe l’échographie pelvienne ?
Le médecin applique un gel qui permet le passage des ultrasons de la sonde vers votre corps, en regard de l’organe à analyser. Puis il pose la sonde émétrice d’ultrasons. L’image apparaît sur l’écran et des clichés seront imprimés. Pour une analyse plus fine de l’utérus et des ovaires, on utilise une sonde endo-vaginale.
Quelle est l’utilité de l’échographie doppler ?
C’est une méthode de choix pour l’examen des vaisseaux qui permet d’enregistrer le flux sanguin. En gynécologie elle est utile pour savoir, par exemple si une tumeur est vascularisée ou non.
Écoulement mamelonnairePoint de départ
L’écoulement est toujours une situation qui vous inquiète. Il peut être spontané ou provoqué, transparent, lactescent, sanglant, verdâtre…Il vient du canal galactophore dont la fonction est de secréter et véhiculer le lait au cours de la grossesse et de l’accouchement.
Deux situations sont totalement différentes, soit l’écoulement est bilatéral et touche tous les canaux galactophores, c’est ce qu’on appelle une galactorrhée, soit il ne concerne qu’un seul pore d’un seul sein et c’est ce qu’on appelle généralement un écoulement mamelonnaire.
Un seul pore, un seul sein
L’écoulement est spontané ou provoqué par la pression du mamelon. Il est considéré comme anormal s’il est spontané, persistant depuis plus de 3 mois, issu d’un seul pore et non lactescent. Le plus souvent ce n’est rien de grave (une fois sur dix un cancer) mais il faut rechercher des signes associés et tenir compte de l’age de la femme.
Ce qu’il faut faire
Une mammographie et échographie mammaire qui peut localiser une lésion intra galactophorique et une étude cytologique pour le caractériser. On met une goutte de l’écoulement sur un lame que l’on fait analyser par un anatomopathologiste.
Si les résultats présentent une anomalie ou si l’écoulement persiste, on effectue pour localiser la lésion une IRM et/ou une galactographie, c’est à dire une radio du canal galactophore en ayant injecté un produit de contraste.
S’il existe une lésion, une biopsie est nécessaire et selon sa nature une intervention chirurgicale pourra être pratiquée.
Plusieurs pores, les deux seins
Cette galactorrhée est spontanée ou provoquée par la pression et toujours par plusieurs pores.
Ce qu’il faut faire
Rechercher la prise de certains médicaments, en particulier ceux qui agissent sur le cerveau. C’est la première cause qu’il faut rechercher.
Un dosage élevé de prolactine et de TSH, hormone secrétée par l’hypophyse fait rechercher une tumeur par une IRM.