Point de départ
Lorsque le sens du toucher est diminué, on parle d'hypoesthésie. Lorsque celle-ci est totalement absente, on parle d'anesthésie. Et lorsqu'elle est anormalement augmentée, on parle d'hyperesthésie.
Les erreurs d'interprétation du toucher sont des dysesthésies ou des paresthésies . Ce sont des sensations bizarres comme la sensation de brûlures, de cuisson, de démangeaisons, de picotements, de fourmis de courant électrique de toile d'araignée etc.
Les causes chez l'adulte
Douleur
- Ce n'est un trouble de la sensibilité que lorsque cette douleur survient alors qu'il n'y a pas d'agression, que celle-ci soit interne ou extérieure.
- Dès qu'il y a maladie responsable de douleurs ou agression extérieure, on ne parle plus de trouble de la sensibilité mais de douleurs.
Perte de sensibilité
- La cause le plus fréquente est un problème vasculaire (interruption du flux artériel) que l'on voit dans les artérites par exemple.
- Les maladies des nerfs périphériques. Il peut s'agir de traumatisme (rupture ou coupure d'un nerf), d'intoxication (alcoolisme ou produits toxiques comme les désherbants ou les insecticides par exemple), qui entraîne des polynévrites . Il peut s'agir aussi de maladies métaboliques comme le diabète , ou de maladies inflammatoires ou dégénératives comme la sclérose en plaques . Le nerf peut également être comprimé : certaines sciatiques entraînent une anesthésie en selle, touchant la sensibilité entre les jambes et sur les fesses.
- Le système nerveux central est rarement en cause. Toutefois certaines tumeurs cérébrales ou des accidents vasculaires cérébraux peuvent être responsables de ces pertes de sensibilité.
Hypersensibilité
- Elle est le plus souvent le fait de la nervosité ou du stress qui abaisse notre seuil de sensibilité à la douleur. Dans certains cas, elle peut être contemporaine d'une maladie virale .
- Nervosité, manque de sommeil, irritabilité, soucis, etc. : tous ces facteurs se liguent pour augmenter notre seuil de sensibilité.
- Elle peut être due aussi à un problème cérébral (tumeur, accident vasculaire), ce qui reste malgré tout assez rare.