Point de départ
La prévention de l'infarctus passe par plusieurs attitudes essentielles :
- Limiter les facteurs de risque
- Savoir reconnaître une angine de poitrine
- Appeler le médecin à bon escient en cas de douleur dans la poitrine.
- Se faire suivre par un médecin
Limiter les facteurs de risques
- Les facteurs de risques s'accumulent au long des années. Contre certains (hérédité) on ne peut rien. En revanche, contre d'autres (tabac, obésité) on doit pouvoir agir.
- Certains enfin, comme l'hypertension ou l'excès de cholestérol peuvent se soigner grâce à un traitement médical.
- La limite des facteurs de risques est donc la première attitude préventive, celle qu'on appelle prévention primaire.
XPrévention de l'infarctus en vidéo
Infarctus du myocarde : le combattre Reportage sur comment est prise en charge, dans l'urgence, une personne atteinte d'un infarctus ou d'une angine de poitrine ? Comment se déroulent les soins dans le service de cardiologie ? Quelles sont les précautions à prendre lors du retour à domicile ? | 2 vidéos |
Savoir reconnaître une angine de poitrine
- C'est un point essentiel pour toute personne qui présente des facteurs de risque. La survenue d'une crise d'angine de poitrine est le signe révélateur d'une mauvaise circulation dans les coronaires , ou du moins d'une mauvaise adaptation de la circulation coronaire à l'effort.
- C'est pour cela que l'angine de poitrine au début de la maladie coronarienne survient essentiellement à l'effort. Une douleur dans la poitrine siégeant au niveau du coeur et irradiant dans le bras gauche, l'épaule gauche, le dos ou la mâchoire, surtout si elle survient au cours d'un effort et disparaît à l'arrêt de celui-ci, est un signe révélateur qui nécessite de consulter le médecin. On parle alors " d'angor d'effort "
- Le traitement anti-angoreux permet d'améliorer la circulation coronarienne. On est au stade de la prévention secondaire car la maladie est là, et il faut enrayer sa progression.
Appeler le 15 en cas de douleur thoracique
- Lorsqu'on souffre de crises d'angine de poitrine ou que l'on a fait a fortiori un infarctus du myocarde , on est sous la menace de survenue d'une douleur. Savoir la reconnaître et l'enrayer grâce à des dérivés nitrés est la première des choses.
- Si la douleur ne cède pas, ou en cas de survenue de signes d'accompagnement (nausées, vomissements, pâleur, sueurs, hoquet, rots inhabituels), il faut appeler le 15 (SAMU) en urgence, quelle que soit l'heure.
La surveillance médicale
La surveillance par des consultations régulière et des bilans sérieux permet d'apprécier l'évolutivité de la maladie et de décider des traitements curatifs qui s'imposent (stent , pontages , etc.). Cela fait partie de la prévention de l'accident majeur qu'est l'infarctus.