Définition
La détresse respiratoire est le stade le plus aigu de la gène respiratoire. L’enfant a du mal à respirer, mais se surajoutent à cela des signes qui montrent le retentissement du manque d’oxygène dans l’organisme.
Points importants
Les signes
On voit qu’un enfant est gravement gêné pour respirer grâce à de petits signes :
- Un creux se forme à la base de son cou à chaque inspiration. Ce creux peut s’étendre plus bas vers les salières , c’est à dire au dessus de la clavicule.
- Les ailes de son nez (ses narines) se dilatent légèrement.
- Il respire avec son abdomen.
Ces signes sont le témoin d’une détresse respiratoire.
Si l’enfant a des sueurs froides et/ou les lèvres bleutées, c’est une détresse respiratoire importante.
Un signe enfin est très inquiétant : la somnolence. On a l'impression que la gène respiratoire diminue, en fait l'enfant respire de plus en plus faiblement et se met à somnoler : on a la fausse impression qu’il va mieux alors qu’en fait son état est de plus en plus préoccupant. C’est ce qu’on appelle une encéphalopathie respiratoire .
Tous ces signes imposent de voir un médecin rapidement ou d’appeler éventuellement le Samu (15), ou les pompiers (18).
Pourquoi faut-il l’asseoir ?
Parce que s’il s’agit d’une laryngite ou d’une épiglottite , la position allongée va aggraver les symptômes car la base de la langue dans ce cas obstrue un peu plus le larynx.
S’il y a fausse route (l’enfant a avalé de travers) ou s’il a avalé un objet ou une bouchée coincée dans la fond de la gorge, il faut éliminer ce corps étranger en pratiquant la manoeuvre de Heimlich .
L’enfant a déjà eu ce genre de crise.
Il est suivi pour cela. Il s’agira en général :
Bien souvent les parents habitués à ces crises ont dans leur armoire à pharmacie les médicaments appropriés. Vous pouvez en donner à l’enfant, seulement en attendant la venue du médecin : bronchodilatateurs s’il s’agit d’une crise d’asthme , corticoïdes s’il a une laryngite .
Mais le problème, c’est que les crises peuvent se ressembler. Il ne faut donc utiliser ces médicaments qu’en cas de certitude et seulement en attendant la venue du médecin.