Définition
C’est l’exagération de la sécrétion de sueur.
- Cette exagération peut être localisée ou généralisée.
- La cause n’est pas connue.
Ce qui se passe
Les hyperhydrose que l’on rencontre le plus souvent sont localisées.
- C’est une sueur excessive sous les aisselles surtout chez la femme.
- Au niveau de la plante des pieds surtout chez l’homme.
Les hyperhydroses généralisées sont plus rares.
- On les rencontre le plus souvent au cours de maladies où réside un trouble hormonal (problème thyroïdien ou surrénalien) ou un trouble infectieux (comme la tuberculose ou la brucellose ).
Le traitement
Il est essentiellement local. Les traitements basés sur des prises médicamenteuses ne donnent pas de résultats vraiment probants. Citons toutefois les anticholinergiques (médicaments paralysant les éléments glandulaires innervés par les fibres cholinergiques) dont l’efficacité est variable mais les effets secondaires bien présents (troubles visuels, sécheresse de la bouche).
À retenir
- La classique utilisation de préparations dont les plus connues sont à base de sels d’aluminium ou de formol.
- Dans les cas vraiment très gênants, on a recours à une technique contraignante, mais qui donne parfois de bons résultats : l’ionophorèse. Elle s’adresse surtout à l’hyperhydrose des mains et des pieds et consiste à tremper ceux-ci dans de l’eau traversée par un courant permettant aux ions d’agir en traversant la peau. Il faut compter un minimum de 3 séances par semaine durant 3 semaines à un mois.
- Le recours à la chirurgie avec :
- localement le pelage chirurgical (ablation d’une large zone cutanée sudoripare). Cette technique concerne principalement les aisselles.
- Et pour l’hyperhydrose généralisée, l’ablation des nerfs sympathiques responsables du déclenchement de la sueur. Le problème est que cette ablation n’est pas suffisamment sélective pour ne pas interférer avec les autres actions du système nerveux sympathique.
- Les injections de toxine botulique semblent donner de bons résultats.