Ce qu'il se passe
C'est avec le cancer digestif le plus fréquent derrière celui du colon. Tout comme lui c'est un adénocarcinome (dégénérescence du tissu glandulaire) qui se développe le plus souvent à partir d'un polype .
Vous devez consulter pour
Si vous avez:
surtout si vous avez plus de 40 ans et/ou des antécédents dans la famille de cancer du côlon ou de cancer du rectum.
Le diagnostic
Il est fondé cliniquement par le toucher rectal qui sent la tumeur si elle est suffisamment basse et la rectosigmoïdoscopie, ou la coloscopie qui en même temps la visualise, permet d'effectuer un prélèvement biopsique ey permet de s'assurer de l'absence d'autres lésions sur le reste du côlon.
Le bilan repose sur :
Le traitement
- Il est chirurgical. Dans le meilleur des cas, ablation d'une partie ou de la totalité du rectum.
- Toute intervention sera précédée d'une radiothérapie en cas de cancer du bas rectum.
- En cas d'intervention impossible, on effectue une chirurgie dite palliative avec une dérivation de l'intestin vers la paroi de l'abdomen (anus artificiel) en amont de la tumeur. Association de la radiothérapie et de la chimiothérapie pour limiter les risques d'extension et de métastases.
La prévention
On ne devrait plus faire ni cancer du rectum, ni cancer de l'anus, ni cancer du côlon grâce à la coloscopie qui permet le diagnostic précoce des polypes rectaux et coliques.
Il existe un examen tout simple, l'hémoccult, qui permet de détecter la présence de sang dans les selles. dans une population donnée. En disant : "il y a une lésion qui saigne", il donne les arguments pour faire une coloscopie pour quelqu'un qui n'a pas d'antécédents incitant à la faire d'emblée.
Cet examen ne sert à rien à titre individuel pour le dépistage d'un cancer colo-rectal, car si on se pose la question de le faire, c'est qu'il y a déjà des arguments pour faire l'examen direct qu'est la coloscopie.
Les suites
Bonnes si la tumeur est prise tôt.
La prévention
Les études épidémiologiques mettent de plus en plus l'accent sur le rôle de l'inflammation chronique (les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin sont à surveiller très régulièrement), et d'une
alimentation trop riche en graisses et pauvre en végétaux (fruits-légumes-légumineuses).
Inutile de prendre des
compléments alimentaires en permanence, mais augmentez largement et progressivement, pour une meilleure tolérance, l'apport des nutriments intéressants (sans oublier les épices, nombreuses sont anti-oxydantes ou utiles pour l'immunité générale, et beaucoup sont douces pour les muqueuses), tout en modérant la consommation de viandes rouges et charcuteries.
Il s'agit donc plus d'une rééquilibration que d'exclusions.