Point de départ
On possède 4 dents de sagesse : une par demi mâchoire. Elles se développent derrière les molaires à partir de l'âge de 18 ans.
Mécanisme
- Si la mâchoire est suffisamment large pour les accueillir, elles se développeront sans problème et la personne aura 32 dents au lieu de 28, ce qui est un atout supplémentaire pour la suite.
- Si la mâchoire est trop étroite, les dents de sagesse vont avoir du mal à pousser et vont se développer dans l'os de la mâchoire. Soit elles peuvent sortir tant bien que mal, soit elles ne le peuvent pas : on parle alors de dent de sagesse incluse.
Signes
- Douleurs du fond de la mâchoire, intense, lancinante, parfois pulsatile, empêchant de dormir.
- Parfois un ganglion pousse sous la mâchoire.
- Un peu de fièvre survient.
Il faut consulter le dentiste.
Le rôle du dentiste
- Il va d'abord pratiquer un panoramique dentaire dont le rôle est de bien voir la place laissée aux dents de sagesse. Ensuite il met la personne aux antibiotiques pour nettoyer la région, et aux anti-inflammatoires avec des antalgiques .
- La crise cède et on programme alors l'intervention en fonction des résultats du panoramique.
- L'intervention peut se faire sous anesthésie locorégionale : piqûre dans le fond de la gorge avec une longue aiguille (très impressionnant mais indolore). Cette piqûre dans un endroit appelé l'épine de Spikes permet d'insensibiliser la région. On ouvre alors la gencive avec un bistouri et avec un davier et un extracteur on extrait la dent. Ce n'est bien entendu pas très agréable. La gencive est recousue, et les fils retirés au bout de 5 jours. En attendant, de la glace et des antalgiques permettent de supporter ce mauvais moment qui dure environ 24 heures.
- Autre solution, plus confortable, l'anesthésie générale. L'oedème réactionnel est plus petit, et l'intervention indolore.
- Les complications sont rares et dominées par l'alvéolite .
Termes associés : accidents des dents de sagesse - dents de sagesse -
L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.