Point de départ
Les raisons de voir les dents virer au jaune ou au gris ne manquent pas. Heureusement, les solutions existent, des plus évidentes aux plus compliquées, des moins chères aux plus coûteuses.
Pourquoi les dents se colorent-elles ?
Une hygiène peu rigoureuse ou peu efficace laisse les dents jaunes et pleines de tartre. Les statistiques faites par les laboratoires qui fabriquent les dentifrices, montrent que les ados ne sont pas très portés sur la brosse à dents. Comme en plus les substances très colorantes comme le café, le thé ou le vin, la nicotine du tabac, le rouge à lèvres recouvrent à la longue l'émail en superficie, on comprend que beaucoup d'ados aient un sourire... chevalin.
Les petits moyens pour éclaircir
Au minimum, un brossage des dents quotidien, à raison de trois minutes, dans le bon sens du poil, c'est à dire du rose vers le blanc de manière à évacuer le tartre et non pas à l'enfouir sous la gencive. Un détartrage une à deux fois par an, sous le jet polisseur du dentiste fera retrouver provisoirement au sourire, un éclat et une netteté perdue.
Les brosses électriques ont fait la preuve de leur efficacité et de leur supériorité sur les classiques brosses à dents.
Les dentifrices blanchissants
- Certains sont à déconseiller. Les plus abrasifs à base de poudre (type Denivit) finissent par attaquer l'émail ; ils rendent donc les dents plus poreuses et vulnérables à la coloration.
- D'autres se contentent de faire paraître les dents plus blanches en jouant sur les contrastes, par coloration des gencives en rouge (Email Diamant). Les formules les plus récentes agissent -non pas en polissant les dents- mais en déposant dessus des agents blanchissants. Actifs uniquement sur les colorations superficielles, ils donnent des résultats après trois semaines d'application minimum.
- Un dentifrice (Rembrandt Plus), permet à la fois d'éclaircir les dents et de traiter leur sensibilité, ce qui autrefois paraissait une gageure. Ce dentifrice s'inscrit également dans un programme de blanchiment des dents utilisant un gel de peroxyde de carbamide à 10%. Il convient toutefois de demander l'avis du dentiste qui vérifiera qu'il n'y a ni lésion dentaire, ni carie, ni lésion de la gencive pouvant contre-indiqué sa mise en oeuvre.
- Un chewing-gum blanchissant (Arkofresch) accentue l'effet blancheur des dentifrices de ce type.
Les solutions plus radicales
Chez le dentiste. Cette technique de blanchiment agit, non pas en superficie, mais au coeur même de l'émail, en le dépigmentant. La technique la plus douce consiste à appliquer un gel (dérivé de l'eau oxygénée à une concentration assez importante de 35%) en prenant soin de protéger les gencives par une pâte. Dès la première séance, on obtient un éclaircissement. Une autre technique, plus lourde associe le produit à la chaleur, ce qui amplifie son effet, mais peut paraître incommode voire douloureux. 5 ou 6 séances s'étalant parfois sur deux heures (en fonction de la tolérance de chacun) et espacées d'une ou deux semaines environ permettent d'obtenir un résultat satisfaisant.
Le traitement chez soi revient moins cher. Une gouttière réalisée à partir d'une empreinte est remise par le dentiste au patient avec le gel nécessaire (le même produit qu'au cabinet mais à une moindre concentration, de 10 ou 15%). Il faudra garder sa gouttière remplie de produit, de jour ou de nuit, à raison de deux ou trois heures quotidiennes. Au bout de 15 jours à trois semaines, les résultats finissent par stagner. L'éclaircissement alors obtenu est très net (un à deux tons par rapport à la teinte d'origine), mais il ne faut pas espérer un blanc éclatant, surtout si la couleur de base est franchement jaune
Les contre-indications
Elles sont prises en compte par le dentiste :
- la grossesse,
- la sensibilité dentaire notamment chez les jeunes patients dont le nerf est volumineux donc à fleur de peau,
- la présence de fêlures, de caries, d'amalgames ou de composites non étanches.