Définition
C’est la présence de cellules malignes de l’extrémité de la verge.
Ce qu'il se passe
- Il n’existe pas de tumeur du membre proprement dit.
- Les cellules cancéreuses se développent au niveau du prépuce et du gland.
- C’est la partie la plus exposée de la verge, celle des infections d’origine sexuellement transmissibles qui jouent un rôle favorisant dans l’apparition du cancer.
- Le tabac est un facteur de risque.
- Ce cancer est rare.
- Son évolution est lente.
Vous consultez pour
- Une excroissance indolore sur le gland.
- Une ulcération sensible saignant facilement.
Vous consultez rarement tardivement pour
- Une excroissance d’aspect bourgeonnant bombant sous le prépuce.
- Accompagnée d’un ganglion dans l’aine.
Au cabinet
L’excroissance peut très bien correspondre à un condylome qui est totalement bénin. Le médecin fera donc faire immédiatement une biopsie à la recherche d’une malignité des cellules.
Si le résultat est positif, il vous fera hospitaliser pour faire un bilan d’extension et mise en route du traitement.
L’extension s’effectue en quelques mois. Elle est ganglionnaire. D’où la pratique d’un scanner abomino-pelvien pour les rechercher.
Le traitement
- Lorsque la tumeur est découverte à son début, on effectue une curiethérapie locale grâce à des aiguilles d’iridium implantées dans la tumeur.
- L’atteinte des ganglions lymphatique implique leur ablation chirurgicale.
- À un stade plus avancée (extension locale de la tumeur), on procède à une ablation totale ou partielle de la verge associée à une chimiothérapie.
- On ne doit en principe jamais en arriver à ce stade à moins de consulter vraiment très tard.
Les suites
- La curiethérapie n’a aucune conséquence sur la vie sexuelle et la fertilité. C’est à elle qu’on a recours en raison d’un diagnostic généralement précoce.
À ce stade la guérison est complète d’où l’importance de consulter immédiatement devant la moindre anomalie au niveau du gland.