1. Quels sont les symptômes ou les signes d'un écoulement par la verge ?
Des tâches sur les sous-vêtements ou une sécrétion transparente ou plus foncée (brune claire) qui s'écoule après avoir uriné, associée ou non avec des douleurs de type brûlure en urinant signe une "urétrite, une
inflammation de l'urètre, qui est quasiment toujours une
infection sexuellement transmissible.
2. Quelles en sont les causes ?
L'écoulement urétral est toujours le fait d'une bactérie, le plus souvent un Gonocoque (la chaude pisse) lorsque c'est plutôt brun clair ou une
Chlamydiae Trachomatis lorsque c'est plutôt transparent. Il y a d'autres germes (des
mycoplasmes notamment).
3. Quels sont les symptômes à surveiller ?
Ces écoulements sont contaminant. Et peuvent provoquer des stérilités sur le long terme, surtout pour la femme chez qui cela peut passer inaperçu. Dans l'intérêt de tous, il faut consulter rapidement.
4. Que peut-on faire en cas d'un écoulement par la verge ?
N'avoir des rapports qu'avec un préservatif, même pour ceux oro-génitaux. Prévenir son ou ses partenaires de se faire dépister par un prélèvement utilisant la PCR (méthode d'amplification plus fiable).
5. Que ne doit-on pas faire ou éviter de faire ?
Ne prendre aucun antiseptique urinaire ou antibiotique qui fausserait tout examen de laboratoire.
6. Quand consulter un médecin ?
Devant tout début d'écoulement urétral, il est conseillé de consulter immédiatement.
7. Que fait le médecin en cas de consultation ?
Le médecin prescrira un examen d'urine sur les
urines du réveil avec recherche par PCR des germes les plus fréquemment rencontrés. Il ajoutera une prescription pour une
sérologie VIH car celui-ci profite souvent de ces IST pour pénétrer.
8. A savoir
30% des hommes sont porteurs de Gonocoque dans la gorge, sans le savoir. Ils peuvent le transmettre mais ne développent pas de symptômes. Il faut se faire dépister au moins 1 fois dans sa vie pour savoir si on est porteur sain. Idem au niveau vaginal chez la femme et au niveau anal.
9. Que peut-on faire en prévention ?
Plus le nombre de partenaires augmentent, plus le risque d'IST augmente. Et celles-ci sont en forte augmentation en France depuis quelques années. Evaluer le ou la partenaire et sa propre
sexualité est un minimum.
Termes associés : Hémosalpynx - maladies sexuellement transmissibles - urétrite - hémorragie - chlamydia - gonocoque - pénis - verge - urètre - appareil génital de l'homme -
L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.