Point de départ
Le VIH se transmets entre autre par voie sexuelle et sa transmission est prévenue par l'usage d'un
préservatif.
En cas de rapport sexuel non protégé avec une personne séropositive, il faut consulter rapidement :
aux urgences de l'hopital ou,
dans une centre de dépistage anonyme et gratuit ou,
dans un service de maladie infectieuse.
Conduite à tenir
Conduite à tenir en cas de rapport à risque :
Si le rapport date de moins de 48 heures, un dépistage par un test rapide confirme ou infirme l'infection.
Si le rapport date de plus de 48 heures, un dépistage régulier est mis en place
XRapports sexuels et sida en vidéo
Structure du virus du Sida (VIH) Animation présentant la structure du virus VIH (Enveloppe virion VIH, corps viral ou nucléo cap, couches lipidiques, gp120, gp41, capicide, ARN-VIH,).
| 1 vidéos |
Prise en charge
Délai
Le délai entre l'exposition et la prise en charge doit être le plus rapide possible que ce soit pour le risque de transmission du VIH, mais aussi pour les
virus des hépatites B et C et les autres
infections sexuellement transmissibles (syphilis, infections à gonocoque,
chlamydia trachomatis).
Recherche du statut sérologique de la personne source
Il est essentiel de connaitre de manière détaillée les données médicales de la personne qui aurait pu transmettre le VIH. Ce sont le statut sérologique VIH du sujet, le stade clinique, le nombre de
lymphocytes CD4, les derniers résultats de la
charge virale plasmatique VIH, les traitements antirétroviraux antérieurs et en cours.
Évaluation du risque de transmission sexuelle du VIH
- Le risque varie selon les pratiques. Ce sont par niveau de risque décroissant : acte anal réceptif avec éjaculation, vaginal réceptif avec éjaculation, anal insertif, vaginal insertif, fellation réceptive, pratique de fellation.
- Le risque de contamination par le VIH est estimé 40 fois plus élevé pour un rapport anal réceptif que pour une fellation réceptive en présence de sperme.
- Autres facteurs de risque : une charge virale élevée, en particulier lors de la primo-infection, la présence de sang du sujet source lors du rapport sexuel et de lésions génitales ulcérées.
Recherche d'autres infections
Il s'agit des
virus de l'hépatite B et C (VHB du VHC), de la
syphilis et des infection à gonocoque et
chlamydiae.
Traitement postexposition
Il est réservé aux situations à risque identifiable de transmission du VIH.
Il est débuté dans les quatre premières heures qui suivent l'exposition et jusqu'a jusqu'à 48 heures après l'exposition.
Il doit être pris pendant quatre semaines et son efficacité est d'autant meilleure que son délai d'initiation est court.
L'explication du risque à la personne exposée est importante pour que l'observance du traitement soit optimale.
Le traitement postexposition (TPE) est seulement possible à l'hôpital.
Les traitements postexpositions concernent aussi l'hépatite B en cas de non immunisation et /ou non vaccination par une injection d'immunoglobulines spécifiques et/ou une vaccination VHB.
Le suivi des contrôles sérologiques du VIH sont effectués selon le statut de la personne source. Il en est de même pour les autres infections qui peuvent avoir été transmises au cours du rapport.
Reference
www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Morlat_2013_