Définition
Fonction cérébrale aux multiples facettes qui constitue notre affect, et qui participe à l'élaboration de notre personnalité.
Les émotions sont variées, mais sont en nombre finalement limité : joie, peur, colère, peine, surprise, pitié...
L'origine des émotions est dans le cerveau, indubitablement, mais on ne connaît pas de centre spécifique à l'émotion.
Conséquences
- L'une des conséquences de l'émotion est la sécrétion par la glande médullosurrénale d'adrénaline, en particulier lorsque cette émotion s'est accompagnée de surprise. Celle-ci, lors de la peur par exemple déclenche toutes les composants du stress : pâleur, sueurs froides, poils qui se hérissent, coeur qui palpite.
- D'autres émotions comme la joie ou le plaisir ont pour conséquence des phénomènes vasomoteurs : visage rouge, balbutiements, confusion légère. Leur excès aboutit à l'émotivité .
Les troubles de l’émotion
L'émotivité est une manifestation émotive excessive, dans le sens où elle aboutit à une perte des moyens ou une confusion visible qui peut entraver la vie de tous les jours.
- La colère excessive provoque des réactions d'agressivité dont l'importance peut témoigner d'un trouble du caractère sérieux, d'une maladie psychiatrique, ou d'une intoxication comme l'alcool ou certaines drogues.
- La peur excessive, ou du moins sans rapport avec le danger est une phobie .
- La joie excessive se manifeste dans certaines maladies du type de la psychose maniaco-dépressive . Cette fausse joie est en fait de type maniaque et nécessite un traitement.
- Le chagrin ou la peine inconsolable, qu'elle ait ou non une raison peut aboutir à la longue à une dépression . Dans le même ordre d'idée une pitié ou une compassion à l'excès peut faire perdre le sens des réalités et plonger la personne dans un état proche de la dépression.
Tous ces troubles, finalement, signent la richesse de nos affects. La frontière est parfois bien difficile à cerner entre ce qui est pathologique et ce qui ne l'est pas. À partir de quand, une émotivité extrême devient-elle pathologique ? À partir d'où, l'émotivité extrême peut-elle servir l'art et la création ?