Définition
Les punitions et « châtiments corporels » parmi lesquels la fessée a une place de choix, sont une nécessité pour que les enfants aient des limites et puissent par la reconnaissance qu'ils en ont, acquérir un peu plus d'autonomie .
La fessée est nécessaire à partir du moment où elle est juste. Elle est une erreur dès lors qu'elle est injuste.
Les mauvaises raisons de culpabiliser
- Les parents se reprochent d'avoir craqué, de s'être laissé aller, de n'avoir su se contrôler, alors qu'eux-mêmes tentent d'enseigner à leur enfant le contrôle de soi. C'est donc une sorte de constat d'échec. Or il ne faut pas culpabiliser pour la simple et unique raison qu'aucun parent n'est parfait, qu'ils ont le droit à l'erreur, et même aux débordements.
Il y a aussi l'incertitude sur la nécessité qu'il y avait de la donner. Cela revient au cas précédent, vous avez droit à l'erreur (tant que celle-ci est ponctuelle). La preuve en est que l'on culpabilise rarement lorsque la punition était parfaitement justifiée.
- La peine est trop lourde ou mal adaptée : on est partagé entre la nécessité de maintenir la punition pour ne pas se dédire, et le regret « d'y être allé un peu fort ». Ce n'est pas grave, il y a toujours possibilité d'adoucir la peine, sans pour autant vous déjuger.
- La peur de faire du mal à l'enfant. Si la punition ou le châtiment est justifié, il n'y a pas lieu de culpabiliser. Votre enfant ne vous en aimera pas moins, il ne vous en voudra pas, et au contraire il vous sera reconnaissant d'avoir su poser les limites.
Les bonnes raisons de culpabiliser
- Vous avez été injuste. La punition ou le châtiment corporel est utilisé à tort et à travers, au point qu'ils en perdent leur caractère exceptionnel, et donc leur efficacité.
- Il vous semble bien au fond que vous pourriez établir une autre façon de dialoguer avec votre enfant. Ne vous inquiétez pas, tout est rattrapable.