1. Quels sont les symptômes ou les signes de hoquet ?
Le hoquet est un
mouvement involontaire et brusque du
diaphragme (muscle sous les poumons). Sa fréquence peut aller jusqu'à une fois par secondes et durer plusieurs minutes. Les symptômes sont donc une expiration d'air brusque, associée à un son caractéristique.
2. Quelles en sont les causes ?
La cause du hoquet est une irritation du nerf phrénique (le nerf qui commande le diaphragme). Dans la plupart des cas, aucune origine n'est retrouvée à cette irritation. Parfois, cela peut être déclenché par le rire, le stress, les repas copieux, un traumatisme... Mais le hoquet peut devenir chronique (plus de 48 heures).
Les causes sont alors plus sérieuses. Une cause œsophagienne (reflux gastrique, ulcère, œsophagite...) est la plus fréquente. Mais cela peut également être causé par un traitement (somnifère, corticoïde...), un problème ORL, une
infection (pleurésie,
pneumonie...), un traumatisme violent, un
cancer...
3. Quels sont les symptômes à surveiller ?
Les éléments à surveiller sont donc la durée de la crise ainsi que les symptômes associés (douleurs...) et déclencheur.
4. Que peut-on faire en cas de hoquet ?
La première mesure à prendre est de se relaxer. Ensuite, adopter une
respiration lente et ample peut permettre de calmer l'irritation. Boire un grand verre d'eau froide peut parfois améliorer la crise.
5. Quel traitement ou médicament à envisager ?
Le hoquet ne durant que quelques minutes la plupart du temps, il n'est pas nécessaire de prendre un traitement.
6. Que ne doit-on pas faire ou éviter de faire ?
Ne pas négliger un hoquet trop fréquent ou qui dure. Il peut s'agir d'un problème médical à élucider.
7. Quand consulter un médecin ?
Lorsqu'un hoquet dure plus de 48 heures, est très invalidant, qu'il se répète souvent, qui semble être déclenché par un traitement ou qui est associé à d'autres symptômes, cela doit conduire à consulter votre médecin.
8. Que fait le médecin en cas de consultation ?
Pour une crise aiguë simple, le médecin ne fera probablement rien. Par contre, en cas de crise chronique, il recherchera en premier lieu une cause médicamenteuse et œsophagienne. La plupart du temps, il prescrira des
examens complémentaires (bilans sanguins, PH-métrie, endoscopie,
échographie abdominale, radiographie thoracique, scanner...). Cette recherche peut même se réaliser via une hospitalisation.
9. A savoir
La technique ancestrale qui consiste à faire
peur à l'individu qui présente une crise de hoquet est la plus connue, mais son efficacité n'a pas été démontrée.