Point de départ
Le tabac diminue la qualité du sperme, le taux de
grossesse spontanée et peut altérer le développement embryonnaire.
Fertilité
Le nombre de
spermatozoïdes mobiles est plus faible de près de 20% chez les fumeurs ce qui allonge le délai de conception. Le problème est particulièrement important pour les spermogrammes qui sont à la limite de la normale car dans ces situations il faut parfois avoir recours à l’assistance médicale à la procréation.
En cas de FIV et ICSI, le taux de grossesse obtenu est moindre que chez les non fumeurs. Le mécanisme est double : moins bonne qualité des spermatozoïdes et
tabagisme passif chez la conjointe qui donne des ovules de moins bonne qualité.
La consommation de tabac peut aussi altérer le développement de l’embryon et être à l’origine de fausse couche.
Après l'arrêt du tabac
On note au bout de 3 mois après l’arrêt une augmentation de la qualité du
sperme avec une meilleure mobilité des spermatozoïdes ce qui dans certains cas permet une
fécondation naturelle. Cela améliore aussi les chances de succès de l’assistance médicale à la procréation.
Si l’intoxication tabagique est importante, les résultats sont plus longs à obtenir.
Cannabis
Sa toxicité est moins bien documentée que celle du tabac d’autant plus que la consommation de celui ci y est le plus souvent associée.