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Survie en mer: plongeur ou nageur à la dérive

Survie en mer: plongeur ou nageur à la dérive

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Point de départ

La survie en mer est une question primordiale. Il est si facile de partir simplement avec palmes, masques, tubas à l'exploration des fonds marins avec le risque de se faire emporter par un courant ou tout simplement tomber d'un bateau à distance des cotes. Quels sont les gestes à adopter pour tenter de survivre dans l'eau ?

En mer, quelques règles de survie sont nécessaires afin de tenir le plus longtemps possible en immersion dans l'eau. Contrairement aux idées reçues, les causes de décès sont avant tout la noyade et les traumatismes, ensuite l'hypothermie et enfin seulement on meurt de soif d'abord, puis de faim en dernier lieu.
Il existe de petits kits de secours pour les plongeurs, à emporter avec soi, à chaque fois que l'on va en mer, avec le minimum nécessaire pour survivre dans l'eau en attendant les secours.

Causes de décès dans l'eau

Dans les premières minutes après un accident en immersion, les causes de décès sont la noyade et les traumatismes (fractures, traumatisme crânien, morsure…).
Ce cap passé, le corps se refroidissant vite: même dans les eaux les plus chaudes, il y a un risque de décès par hypothermie dans les heures après l'accident. En effet, la température de confort thermique du corps dans l'eau est de 37°C, alors qu'un être humain dévêtu se trouve bien à 25°C dans l'air.
Ensuite, si le corps ne s'est pas trop refroidi, les premiers signes de déshydratation surviennent dans les 24h après l'accident et c'est seulement après plusieurs jours voire semaines que l'on risque de mourir de faim.
De plus le stress psychologique est à prendre en considération : on meurt plus vite de panique que de froid, de soif ou de faim.

Que faire?

La règle numéro 1 est d'alerter les secours et essayer de se localiser le mieux possible.

Dans les premières minutes

Le risque majeur est la noyade.

Devant une victime qui se noie, la priorité est de l'extraire de l'eau. Ensuite les gestes de premiers secours sont à débuter au plus vite devant une victime inconsciente qui ne respire pas : 5 insufflations à faire pour les noyés avant de débuter un massage cardiaque.
En cas de traumatisme, la problématique est la même, il faut l'extraire au plus vite pour éventuellement faire un pansement compressif en cas de saignement abondant.

Dans les premières heures

Dans les premières heures, le corps se refroidit rapidement, pouvant conduire à une hypothermie. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il faut éviter de nager car cela refroidit encore plus le corps et l'épuise.
Tout d'abord, la règle est de ne jamais quitter une épave qui flotte.
Dans l'eau, il est important d'adopter la position dite de sécurité, au repos, comme assis dans l'eau, jambes serrées et bras croisés contre la poitrine. S'il y a plusieurs naufragés en immersion, il est conseillé de se regrouper et se coller les uns aux autres
Bien entendu les chances de survies en immersion augmentent lorsque la victime flotte et porte un gilet de sauvetage.

Dans les heures suivantes

Ensuite, surviennent dans les heures suivantes, les premiers signes de déshydratation qui peuvent conduire au décès de la victime en quelques jours.
Que l'on soit sur une épave ou à l'eau, il ne faut pas boire l'eau de mer qui est trop riche en sel et risque détruire les reins et provoquer d'autre problèmes qui accélèreront une dégradation de l'état général.
Il existe actuellement de petits kits de survie en mer, disponibles dans les magasins de sport nautique composés de petits sachets d'eau douce à boire avec parcimonie, si on n'a pas été secouru dans les 72heures.
Dans ces kits on trouve, en général, également un fusée de détresse, un siffler, une ration de nourriture hypercalorique.

Dans certains cas, un sauvetage rapide est impossible (éloignement des cotes, au large, météo…), mais un avion peut lâcher un radeau de survie auto-gonflable qui peut permettre à la victime de s'extraire de l'eau en attendant la survenue des secours.

Le plus difficile est de parvenir à gérer le stress et de ne pas craquer psychologiquement dans cette situation extrême d'isolement et d'éloignement: tenter de rester calme et ne pas craquer.

L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.
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Dernière mise à jour, le 04/08/2013
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