Hygiène et protection
Un minimum d'hygiène s'impose durant les règles : Une toilette à l'eau matin et soir. Inutile d'utiliser des savons d'hygiène intime. Il existe trois types de protections périodiques: les garnitures ou serviettes hygiéniques (familièrement appelées couches), les tampons et les coupes. Changer de protection aussi souvent que nécessaire en fonction de l'abondance de l'écoulement sanguin. Il est possible d'avoir des
rapports sexuels pendant les règles. Il faut aussitôt le rapport fini aller faire une toilette et mettre une protection.
L'hygiène selon les religions
L
La plupart des religions interdisent les rapports sexuels durant les règles.
- Les juifs ont particulièrement codifiés la chose. Les plus religieux d'entre eux respectent les lois de la pureté dites lois de la Nidda. Une femme ne doit reprendre ses relations sexuelles que 12 jours après le début des règles. Là seulement elle a la certitude qu'elle est bien pure. Coïncidence ! Cette période tombe à peu de chose prés avec l'ovulation. Grâce à cet interdit, la femme était plus en mesure de tomber enceinte. Par ailleurs, la femme indisposée ne peut manger dans l'assiette de son mari, ni le toucher d'aucune manière. Avant la reprise des rapports sexuels, elle doit s'introduire un linge dans le vagin, pour bien s'assurer que ne subsiste plus la moindre goutte de sang.
- Les lois musulmanes imposent seulement des rites d'ablution à la fin des règles.
- Chez les chrétiens, jusqu'à une certaine époque, les femmes jeunes, réglées, séductrices en puissance, n'avaient pas le droit de toucher des livres sacrés ni de s'approcher de l'autel. Seules les jeunes filles prépubères ou les femmes ménopausées fréquentaient intimement l'église.
- Au delà des croyances, ces notions de pureté n'ont aucune valeur médicale : les règles sont des écoulements de sang stériles, donc pas plus impurs qu'un saignement de nez.