Définition
Cunnillingus signifie " lécher la vulve ", du latin " cunnilinctus " . Ce terme de cunnilingus s'applique uniquement à la vulve. Le léchage de l'anus s'appelle anulingus et le léchage de la verge fellation.
Quand?
Le cunnilingus fait généralement partie des préliminaires, avant l'amour. Mais il peut également être une fin en soi ou faire partie intégrante de l'acte sexuel. Cette pratique peut même faire partie de la rééducation des femmes dont le désir sexuel est diminué ou qui refusent la pénétration.
C'est un acte qui se fait à deux. Il ne peut donc être pratiqué qu'avec le consentement total du partenaire. Celui-ci peut être bloqué pour des raisons d'hygiène, par dégoût ou pour des raisons morales ou religieuses.
La raison d'hygiène peut être écartée. En effet, le vagin (sauf en cas de maladie sexuellement transmissible contient des germes sans danger, présents...dans le yaourt !
Les tabous ou le dégoût ne se discutent pas et l'imposer à son partenaire peut être très mal vécu par lui. Le sentiment amoureux permets parfois de dépasser ceux-ci . Un avis sexologique peut aussi aider à démystifier cette pratique. On peut aussi faire comprendre à son partenaire combien on aime cela, et le laisser venir à son allure.
Risque de MST
Le risque d'attraper un maladie sexuellement transmissible en pratiquant les cunnilingus est le même qu'au cours d'un rapport génital avec pénétration. Et même on peut dire qu'il y a moins de risques. Toutefois certaines maladies peuvent être transmises :
- La syphilis : un chancre de la vulve peut contaminer les amygdales du partenaire. C'est assez rare.
- Le sida : contamination de l'homme par les sécrétions de la femme à partir d'une plaie récente (moins de 5mn) de la bouche: morsure de la langue par exemple, ou une gencive qui saigne, ce qui est fréquent, chez un fumeur par exemple.
- La chlamydiae, le gonocoque et le mycoplasme genitallium notamment, germes dont la femme peut être " porteuse " , sans aucun symptöme, et qui, chez l'homme, vont s'exprimer par un écoulement uréthral.