Point de départ
Après une opération, les processus de
cicatrisation se mettent en place.
Un tissu fibreux s'organise pour réparer et consolider la plaie.
Or, bien souvent, la réaction est exagérée et des tissus ou des organes se retrouvent collés entre eux.
Ce sont des adhérences.
Fréquence
Chaque
opération chirurgicale peut donner des adhérences, quelle que soit la technique utilisée.
Le phénomène est extrêmement fréquent mais pas forcément dangereux, selon l'importance et la localisation.
Par exemple, 90 % des chirurgies abdominales donnent des adhérences.
Leur formation a lieu entre 3 et 5 jours après l'opération.
Conséquences
La plupart du temps, les adhérences passent inaperçues.
Mais elles peuvent aussi être responsable de graves complications.
La plus fréquente d'entre elles est la bride intestinale.
La cicatrice comprime l'anse intestinale et devient responsable d'occlusions intestinales.
La multiplication des opérations augmente l'importance des adhérences.
Ainsi, des césariennes à répétition complique les opérations abdominales futures.
Diagnostic
Malheureusement, le diagnostic des adhérences est compliqué.
Elles ne sont pas visibles en radiographie ou
échographie.
La
coelioscopie pour les adhérences abdominales reste l'examen de choix mais est invasif et peut également conduire à des adhérences.
Traitement
Le traitement des adhérences est complexe et dépend de leurs localisations et de leurs importances.
Traitement chirurgical
La
chirurgie reste le traitement de choix des adhérences symptomatiques.
Mais cela implique le risque de nouvelles adhérences !
Traitement kinésithérapique
Suivant la localisation, le kinésithérapeute pourra mobiliser les plans profonds pour prévenir ou traiter les adhérences.