Définition
- La laryngoscopie endoscopique consiste à examiner directement le larynx avec un tube creux de 2,5 cm de diamètre, après vous avoir endormi. Il permet en même temps d’effectuer des prélèvements ou de petites interventions.
- On l’appelle laryngoscopie directe pour l’opposer à la laryngoscopie indirecte, qui n’utilise pas de tube, et qui se fait en consultation : dans ce cas, le médecin tire sur la langue et examine le début du larynx avec un jeu de miroirs et une lumière frontale.
Comment cela se passe
- Elle se pratique lors d’une courte hospitalisation, sous anesthésie générale , en étant à jeun, sans avoir fumé, depuis la veille au soir.
- L’anesthésiste vous injecte un produit. Lorsque vous êtes endormi, le médecin introduit d’abord l’appareil préparant la laryngoscopie, qui appuie sur la langue, en s’appuyant le moins possible sur les incisives du haut (si elles sont fragiles, elles sont protégées). Il introduit ensuite tranquillement sous contrôle de la vue, le tube qui va être relié à un système optique pour l’examen, et il pourra faire des prélèvements des sécrétions ou des biopsies avec des instruments longs et fins passés par le tube, à l’aide d’un microscope opératoire.
- Il n’y a pas d’effets secondaires à part une irritation éventuelle de la gorge et une petite gène pour parler, peu durable.
Termes associés : larynx - anesthésie locale - anesthésie générale - tubage -
L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.