Point de départ
La Diane comme ses génériques est une association d'estrogène, l'éthinyl-estradiol et de progestatif (acétate de cyprotérone) commercialisée en 1982 et devait être prescrite en
traitement de l'acné. Son effet contraceptif a fait qu'en Mai 2013, date de sa suppression du marché en France 315 000 femmes en France la prenaient comme pilule ou traitement de l'acné. Elle a été remise sur le marché en janvier 2014 à la demande de la Commission européenne avec comme indication "le traitement de seconde intention de l'acné modérée à sévère dans un contexte d'hyperandrogénie, après échec d'un traitement topique ou d'un traitement antibiotique systémique chez la femme adolescente et adulte".
La diane: une pilule?
Elle est un traitement de l'acné. L'autorité de santé précise qu'elle ne pourra pas être prescrite en même temps qu'une
contraception hormonale.
Sa composition qui a un effet inhibiteur sur l'ovulation et sa
présentation s'apparentant à celles des pilules contraceptives (21 comprimés) ont fait qu'elle a été prescrite comme contraceptif alors que le laboratoire n'avait pas demandé cette indication lors de l'autorisation de mise sur le marché.
Risques de thrombose et suspension de la Diane
- Le risque thromboembolique de Diane 35 est 1,5 à 2 fois plus important que pour les pilules de deuxième génération contenant comme progestatif du lévonorgestrel.
- Elle est contre indiquée en présence de facteurs de risque cardio vasculaire comme le tabagisme, l'obésité et l'immobilisation prolongée.
- Les principaux facteurs de risque de thrombose sont les antécédents personnels et familiaux de thromboses artérielles ou veineuses. le tabagisme, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, l'âge supérieur à 35 ans et l'obésité.
- Un suivi de gestion de risque va être effectué par les laboratoires pharmaceutiques concernés.