Antoine 19/09/2017, 16h49An | | C’est un bouleversement de la vie, pour avoir été victime de deux Avc, je me relève juste du deuxième, avec une aphasie presque complète, je peux reparlé presque convenablement et je dit bien presque. J ‘ai 37 ans, une vie entière fichu entre guillemets!, et il faut garder le moral bien sûr et ne voir que ce qui va, il n’y a pas grand chose …. quand vous écouter les médias. Mais quand tout ou presque est à refaire, la confiance que vous construisez durant toute une vie, le moral, la sociabilité par rapport aux autres, une épreuve ou plus par jour!!! je n’accepter pas mon deuxième Avc, mais pas du tout et je ne le montré pas; que j’ai eu à 28 ans, il me diminuer!!! et me coupé de presque tous mes amis. Heureusement ma famille était là. C’est un bouleversement, ça mine la vie de tous les jours, et même cela détruit notre vie en partie. J’arrive à prendre enfin le dessus 8 ans après, ahh je me relève enfin!! J’ai essayé pas mal de choses, comme un hypnotiseur que je vais voir depuis 3 ans; il y a 5 ans avant que je commence à travailler je disais 4 ou 5 mots par jour, j’exagère mais tout était à reprendre. Je vois de plus en ^lus de tiroirs de mots se rouvrirent, ce qui est positif!!!! Je suis content car je suis heureux de vivre maintenant!!!! mais il faut avoir les épaules solides pour supporter ce qui « nous » arrivent, ce n’est pas voulu, il faut garder son caractère et ne pas se laisser faire., ça à été un peu mon fer de lance pendant ces années plus que dur, j’estime, et on est mis à l’épreuve tous les jours. Du jour au lendemain je n’ai plus pu faire ce que je faisais avant, j’étais arriver à accepter très bien mon premier Avc, au bout de 17 ans, j’avais eu mon 1er Avc à 9 ans, et les rayons qu’on m’a fait dans la tête pour brûler ce caillot ont mis 1 an à agir, ensuite à 10 ans donc, j’ai commencé à boiter et à redoubler. J’ai réussi quand même à passer mon Bac, un bac pro Comptabilité en alternance dans un Cfa, ce qu’il faut aussi je trouve c’est de se confondre aux autres, et c’est le plus dur mais j’y étais arrivé jusqu’à 28 ans, et …etc. Ça relâche de dire tous ce qu’on a dire. J’ai arrêté un peu de regarder la télévision, vous ne voyez que des atrocités, tous ce qui va mal est mis en première ligne. Il y a une grande partie de ma vie qui a été supprimé, mais il faut s’adapter et trouver d’autres passages, il y a des connexions qui se refont. Mes mots que je retiens sont le bon sens, les vrais amis, et la famille bien sûr sans laquelle on ne pourrait pas être. Si on juge sans vraiment connaitre, ou en ne connaissant que partiellement, on ne fait qu’imaginer à mon avis, on ne peut pas juger si on ne cerne pas bien une personne, c’est une vérité et c’est sur les principe d’une vie. Il ne faut pas laisser tomber nos traditions, nos valeurs, notre foi, ce que nous avons l’habitude de faire. Après il ne faut pas que les préjugés deviennent un jugement, et soient des idées reçues, ça reste un avis. Toutes nos fonctions du cerveau/aphasie, sont gravement touchées, on est brouillés et il y a beaucoup de choses vitales qui rentrent en compte et à reprendre, d'où rebâtir toute une partie de sa vie alors qu'elle était heureuse et que je maitrisais enfin un ensemble de choses. On a besoin de parler, de s'extérioriser, des années sans pouvoir parler, cela mine. Dernière chose, se confondre aux autres. TÉMOIGNAGE PUBLIÉ EN RÉPONSE A L'ARTICLE - Aphasie |