1. Quels sont les symptômes ou les signes de délire ?
Le "délire" en
psychiatrie est considéré comme pathologique. Il est souvent aigu mais peut être chronique. Il est assez souvent associé à de l'angoisse ou au minimum à de l'anxiété. La forme ou les idées délirantes peuvent être extrêmement variées.
2. Quelles en sont les causes ?
Le "délire" est une production psychique anormale, excessive, soit dans le contenu, soit dans sa forme. Ce peut être soit "systématisé", c'est-à-dire bien structuré, comme l'est la
paranoïa par exemple, soit non systématisé et alors totalement incohérent.
3. Quels sont les symptômes à surveiller ?
Un "délire" n'est jamais anodin. Il faudrait toujours consulter un médecin. Mais la personne étant inconsciente de son "délire", ne s'en rendant pas compte, refusera en général toute consultation.
4. Que peut-on faire en cas de délire ?
Il est toujours conseillé de diminuer les stimulations autour d'une personne en "délire". Il faudrait la mettre au repos, dans un lieu calme et rassurant.
5. Quel traitement ou médicament à envisager ?
Si la personne en a chez elle, ou si vous disposez de ces médicaments, vous pouvez lui donner déjà un anxiolytique comme Bromazépam, Lexomil ou quoi que ce soit dans la famille des
benzodiazépines (Xanax,
Alprazolam...), si la personne accepte de l'ingérer. Le mieux étant les gouttes d'Haldol.
6. Que ne doit-on pas faire ou éviter de faire ?
En cas de délire, éviter de proposer un "joint" malgré sa réputation de détente car cela peut activer le "délire" par une action psychoactive.
7. Quand consulter un médecin ?
Si le délire ne s'est pas éteint tout seul, ou après une bonne nuit, ou avec une prise médicamenteuse, il est conseillé d'appeler le médecin à domicile pour qu'il constate et évalue la nécessité de soins.
8. Que fait le médecin en cas de consultation ?
Le médecin, s'il le peut, en discutant avec la personne et l'entourage, déterminera le degré d'urgence et de gravité.
9. A savoir
Il ne sert à rien d'essayer de faire entendre raison et de discuter avec une personne qui est en "délire". Il faut juste "l'accueillir".
10. Que peut-on faire en prévention ?
Attention, le
cannabis peut réveiller une part schizophrène ou psychotique, aussi bien en le consommant qu'après l'arrêt de sa consommation.