Max 19/05/2015, 03h55Ma | | Enfin une donnée à rabâcher pour relativiser et refuser de normaliser l'alcoolisme. Car oui, l'image comme quoi le Français est un pochtron n'a rien de glorieux. Donc pas plus d'alcooliques qu'ailleurs, mais des cas plus sévères. Car pour avoir lutté en vain contre cette addiction et avoir vu mourir un proche tout ce qui alimente le déni en normalisant la consommation d'alcool me fait enrager. J'ai même hors cette relation subit des remarques désobligeantes car j'ai un régime médical sans sucre, donc sans alcool... De plus j'ai affronté en solo, on ne peut pas aider un alcoolique dans le déni ! Pas de psychiatres en suffisance pour les sevrages, sans clause de jugement pas de bridage financier, car cela permet d'accéder en boucle à des ponctions de survie sociale alimentaire. Alors qu'en terme de santé, de criminalité et de ravage routier, cette pathologie a un coût pharaonique ! Pas seulement la vie du patient mais aussi des vies qui ont croisé leur chemin : toutes fauchées ! J'ai une aversion complète pour tout ce qui déresponsabilise pénalement au motif de la pathologie alcoolique! Quand on ne peut sauver le patient on essaie de protéger la société de lui, dur de le désarmer d'un volant ! Sans les gendarmes, IMPOSSIBLE. Il faut que le cas soit gravissime avec des conséquences dramatiques pour qu'il y est prise en charge, donc quand il est trop tard. Courage aux proches d'alcooliques qui n'auront qu'obligation de protection de la société et peu de soutien pour lutter contre le déni. TÉMOIGNAGE PUBLIÉ EN RÉPONSE A L'ARTICLE - Alcoolisme |