Point de départ
Les femmes violentées par leur conjoint ont une santé physique et mentale beaucoup plus dégradée que la moyenne et ce longtemps après les actes de violence. Même si elle n’a eu lieu qu’une fois, on retrouve plus de difficultés à gérer le quotidien, des troubles de mémoire, des problèmes sexuels, une plus grande détresse émotionnelle et plus souvent le désir de suicide.
Ce qu’il faut faire
Appeler le 3919, le numéro de téléphone des violences conjugales.
Seulement 10% des femmes saisissent la justice quand il s’agit de leur
compagnon et 50% de leur ex conjoint.
Les chiffres
En 2010 et 2011, selon l’Insee, 2,2 millions de personnes
âgées de 18 à 75 ans (soit 5,5% de la population) ont subies des
violences physiques dont 380 000 des viols, des tentatives de viol ou
des attouchements sexuels.
Les femmes sont trois fois plus souvent victimes d’agressions sexuelles que les hommes.
1,8 % des femmes âgées de 18 à 75 ans ont été victimes de
violences conjugales au cours des deux années précédant l’enquête soit
400 000 femmes. Elles touchent tous les milieux sociaux. Et une fois
sur trois l’agresseur était sous l’emprise de l’alcool ou de la
drogue. Les femmes jeunes entre 18 et 29 ans sont plus exposées aux
violences sexuelles
Les trois quarts des femmes
victimes de violence connaissent leur agresseur et dans plus de 30 %
des cas, il s’agit du conjoint ou de l’ex-conjoint.
Elles sont rarement suivies de plaintes.