Ses mécanismes
C’est une maladie de croissance du cartilage de conjugaison de la tête du fémur, comme une ostéonécrose ; il devient fragile et laisse la tête glisser sous l’effet du poids ; l’angle entre la tête et le col devient trop fermé vers l’intérieur. La conséquence est un risque d’arthrose précoce à cause de pressions mal réparties ; parfois une torsion supplémentaire va se répercuter sur les rotules et les faire loucher .
Les symptômes
- Entre 12 et 17 ans, des douleurs vers l’aine apparaissent et l’adolescent boite. C’est la poussée de croissance rapide qui fragilise le cartilage de croissance, parfois un gabarit trop grand ou trop gros. L’activité sportive n’a pas tellement d’influence.
- La mobilité diminue : c’est d’abord la rotation du genou vers l’intérieur, puis le croisement de jambe qui sont difficiles.
- Parfois cela se complique d’une coxite , avec enraidissement permanent.
Que va faire le médecin
Dès qu’il soupçonne le problème, il demande des radiographies , pour chercher des signes évocateurs, et un mauvais positionnement entre la jambe et le bassin.
Le traitement
- Ici, il ne vous suffit pas de rester allongé ni de béquiller, il faut consulter un chirurgien pour bénéficier d'un traitement efficace.
- Dans les formes progressives : le chirurgien provoque la soudure de la zone fragilisée par une ostéosynthèse .
- Dans les formes avancées, avec une tête très déplacée, il va faire d’emblée l’ostéotomie , et réaxer la tête du fémur.
- Dans les formes aiguës : c’est comme une fracture, qu’il va réduire, puis faire l’ostéosynthèse.
- Le temps nécessaire à la consolidation est de 45 jours en moyenne.
Les questions
- Est-ce que l’intervention est vraiment toujours indispensable ? Vous pouvez avoir la chance d’avoir un diagnostic très rapide si vous consultez dès que la douleur persiste, sans attendre que la boiterie apparaisse. Dans ce cas, si la radio n’est pas encore parlante, votre médecin peut vous prescrire une scintigraphie osseuse, ou une IRM pour être sûr.