Point de départ
Quantité de symptômes curieux et de troubles neurologiques peuvent apparaître à des altitudes où ne subsiste que le minimum vital d'oxygène et où l'organisme est fragilisé alors qu'aucune déficience n'est autorisée.
Troubles de l'élocution, amnésies, troubles de la marche, délires, vertiges ou paralysies rendent perplexes, surtout s'ils apparaissent lors du franchissement d'une crevasse ou sur le fils d'une arête vertigineuse.
Ce qui se passe
L'hypocapnie (baisse du taux de gaz carbonique dans le sang) serait responsable de spasmes au niveau des petits vaisseaux irriguant certains territoires du cerveau. L'hyperventilation, si elle a l'avantage d'augmenter l'apport d'oxygène dans l'organisme, présente l'inconvénient d'évacuer plus de gaz carbonique qu'il n'en faudrait, ce qui provoque cette hypocapnie.
Certes pas aussi nombreuses qu'en plongée sous-marine, des microbulles d'azote conséquentes des variations de pression pourraient être responsables, dans un territoire cérébral rendu si fragile, de l'interruption transitoire de son irrigation. Plus de son, plus d'image !
Ces phénomènes étant mal connus, on ne peut en déduire que des mesures préventives.
Mesures préventives
- Ne pas abuser de l'hyperventilation.
- Éviter les variations de pression trop brutales (montée en hélicoptère)
- La haute altitude est à déconseiller aux personnes ayant déjà fait l'objet d'un problème cérébral.
- Mieux veut éviter de grimper seul à très haute altitude au cas où ce type d'incident surviendrait.