Fantasmes avec culpabilité

Bonjour. J'ai découvert très jeune la masturbation. J'ai beaucoup d'imagination et mon monde fantasmagorique a toujours été riche et varié. J'ai grandi et je me souviens avoir parfois créé, adolescente, des fantasmes qui me font peur aujourd hui. Il s'agissait de rapport entre petite fille et homme, enfant et parent, viol. Ces fantasmes étaient loin d'être exclusifs ou répétitifs. J'ai toujours imaginé ces scènes en les "regardant" de l'extérieur ou en alternant entre position de l'agresseur et de l'agressé. Je ne sais donc pas si je me projetais dans l'agresseur ou l'agressée, qu'en pensez-vous? Ai-je des pulsions pédophiles ? Peut-on fantasmer sur des choses douloureuses pour "intégrer" une réalité qui fait peur (en l'occurrence le viol)? Est-il possible que ces fantasmes aient été des fantasmes "déguisés" afin de "régler" un complexe d'oedipe ? (je préfèrerais, parce que dans le cas contraire, je ne vois que des pulsions pédophiles et cela m'angoisse terriblement, car c'est en totale inadéquation avec tout ce que je suis). Suis-je plus déviante que celles qui ne fantasment que sur l'idée de faire l'amour à trois ou en voiture ? Je n'accepte pas ces fantasmes que je juge anormaux. Merci de votre réponse.

Pas mieux

J'ai réalisé plusieurs de mes fantasmes et je pense que je n'aurai pas dû. Maintenant je n'en ai plus. C'est vrai que j ai un homme qui ne sait rien du plaisir.

Bonjour, ce n'est pas moi qui ait posé la question mais merci !

Je me torturais en me souvenant de fantasme de ce type durant mon adolescence. Je croyais que j'etais barge.

Merci pour une explication aussi claire.

Cela fait plus de 6 mois que ton message est posté et je trouve dommage que personne n'ait osé y répondre.
Tes fantasmes sont tout ce qu'il y a de plus commun, le seul problème c'est qu'au vu du caractère hautement prohibé et interdit, cela est tabou, alors la plupart des gens (en fait des femmes car la façon de fantasmer est différente chez l'homme et chez la femme), nient ou taisent "l'inavouable", mais certains se livrent en psychanalyse ou autre endroit ils se sentent enfin libres de s'exprimer sans crainte du jugement.
Je pense qu'il ne s'agit que du désir lié à l'interdit que l'on découvre enfant, et en plus d'être récurrents et communs, ces fantasmes sont souvent du même ordre: inceste, viol, etc...Vous êtes normale, c'est l'incapacité à faire la différence entre le fantasme et le passage à l'acte qui ne l'est pas. Aussi il faut conserver en tête que la société ne fonctionne pas partout pareillement (traditions d'incestes dans certaines coutumes, etc...) et que par conséquent, ce qui est à prendre en considération, c'est le désir lié au fantasme de transgresser l'interdit et le tabou sexuel pendant l'enfance.