Bonjour, J'ai 55 ans, je suis sous
colprone 5, 1 par jour pendant 20 jours et ce depuis 11 ans pour des fibromes intersticiels. Les fibromes sont aujourd'hui asséchés et en 2009 mon ancien gynéco m'a fait arrêter colprone. Je me suis remise à saigner. J'ai déménagé et ne saignais plus depuis 16 mois. Aujourd'hui mon nouveau gynéco m'a fait arrêté le colprone et je saigne à nouveau. Je l'ai vu ce matin en lui disant que j'avais repris le colprone depuis quatre jours et il me mets sou
lutéran pendant trois mois et me propose une intervention chirurgicale dans trois mois pour brûler l'intérieur de l'endomètre. Problèmes: j'ai une
stéatose hépatique bénigne depuis 18 ans, je fais des chocs anaphylactiques aux anesthésies. J'ai donc demandé au gynéco de continuer le colprone qui me va très bien et il m'a répondu que si je continuais ce médicament, je risquais une
cirrhose du
foie d'ici quelques années ! je ne sais plus quoi faire alors que me conseillez-vous ? Merci
La réponse de notre spécialiste
Bonjour. pour rester pragmatique et éclaircir le problème, voilà ce que je peux vous préciser: - je comprends les réticences à poursuivre trop longtemps les progestatifs après la ménopause, car même si tout seuls, ils ne provoquent pas de cirrhose, l'association avec votre stéatose pose ce problème - il est probable que vous soyiez maintenant ménopausée (avez-vous des signes évocateurs?), et dans ce cas, les saignements peuvent en effet correspone à une hypertrophie anormale de la
muqueuse de l'utérus (vous ne précisez pas quels examens ont été faits récemment). Dans ce cas, il est logique d'intervenir dessus pour éviter une évolution anarchique localement, qui demanderait alors de retirer l'utérus, mais ce n'est pas urgent, il faut prene le temps de bien préciser votre contexte anesthésique - pour une intervention sous hystéroscopie,, il est tout à fait possible de n'utiliser qu'une
anesthésie loco-régionale, une péridurale, et de toute façon, le fait de connaitre ces antécédents de
choc anaphylactique ne peut que permettre à l'anesthésiste, dont la consultation préalable a été rendue obligatoire à cause de ce type de problèmes, de choisir au mieux le type d'anesthésie et les précautions à prene. C'est en étant averti qu'on est le plus efficace. RASsemblez au préalable tout ce que vous pouvez trouver comme document à ce sujet, ou au moins les dates et lieux des interventions en cause, pour qu'il puisse avoir les causes précises. Il est bien entendu que le choix in fine dépend de vous et de votre gynécologue. Je reste à votre disposition, Cordialement,