CADOUDOU 17/02/2020, 10h04CA | | Bonjour, j'ai été moi même diagnostiquée de l'algodystrophie de Type II. Voilà maintenant 7 ans que je vis avec. Ma vie à complètement basculée suite à une pose de prothèse totale du genou, j'avais à peine 45 ans. Le chirurgien m'a dit que je pourrais à nouveau faire du sport et reprendre mes activités sans problème! Le malheur tomba sur moi, j'étais très sportive et du jour au lendemain, j'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête. Lors de l'intervention, il vous place un cathéter, pour la morphine et au bout de 2 jours vous le retire. Apparemment, on m'a blessé le nerf crural, mais je n'ai jamais su si cela était avant, pendant la pose ou au retrait de celui ci. Quelques temps après, une fois que la morphine n'a plus fait son effet, des douleurs atroces au genou sont apparues, je ne pouvais plus me concentrer sur quoi que ce soit tellement c'était très douloureux, je voulais juste une chose qu'on me coupe la jambe une fois pour toute tellement que c'était invivable. Puis du services où on m'avait prothèsé le genou, on m'a transféré au bout de 10 jours dans un Centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle où j'ai été pris en charge par un médecin qui a su enfin me comprendre et chercher la cause. 3 mois après, suite à une scintigraphie osseuse le verdict tomba: l'algodystrophie de type neurologique! Je me déplace difficilement depuis avec une canne et j'ai beaucoup de mal à monter et descendre des escaliers, mon genou plie difficilement, les douleurs en continues selon les jours. Je suis restée pratiquement une année dont 9 mois en hôpital de jour, avec un traitement que je suis toujours depuis: oxynorme 10mg+ laroryl 10 gouttes en cas de grosse crise. Et sinon, tous les jours, je consomme 300mg de tramadol + doliprane 1mg 3 fois par jour pour mon genou, un anti dépresseur avec un suivi depuis plus de 5 ans histoire de pouvoir vivre comme tout le monde et supporter malgré mes limites du genou la vie quotidienne, travail, vie familiale. Je continue à me battre et je suis suivie chez un kiné depuis 6 ans et à la clinique de la douleur. J'aurais voulu savoir, si on peux prétendre à une invalidité partiel, car pour moi c'est un parcours de combattant autant dans ma vie professionnelle et ma vie tout court. je suis en ALD à la CPAM et suis reconnue RQTH, j'ai les droits au stationnement à mobilité réduite et priorité pour éviter tout les bouchons en caisse car je ne peux pas tenir longtemps en station debout (cela n'empêche pas de continuellement même en sortant mes cartes de me faire agresser verbalement régulièrement) transmis par la MDPH mais ne suis apparemment pas assez handicapée pour percevoir une invalidité et pouvoir comme cela diminuer mon temps de travail afin de poursuivre sans stress mes soins qui me prenne beaucoup de mon temps et m'épuisent.
Merci d'avance pour vos réponses et vos témoignages, bien cordialement. |
Er.V 17/05/2017, 16h21Er | | Bonjour, merci de faire la différence, ma mère et moi avons l'algoneurodystrophie depuis des années, souvent on nous dit, ah oui, l'algodystrophie, ils ne voient pas la différence. Il faudra réussir à vivre avec les douleurs constantes, ma mère a été suivi par un centre antidouleur, de M. Brasseur, l 'un des médecins qui ont créé les centres en France, il n'a pas pu la soulager. Ayant la même maladie que ma mère, je n'ai pas pu être mis en invalidité, on m'a dit que c'était un effet miroir, s'entendre dire ça quand on a mal, c'est très dur ! Cordialement |