Cette question est en relation avec une précédente laquelle complétait une autre posée plus tôt. Pendant 15 jours après la dite intervention j'ai eu de grosses difficultés à avaler, des douleurs et spasmes le long de l'oesophage se prolongeant dans l'estomac. A la clinique, le chirurgien me répondit qu'il avait introduit dans l'estomac un dispositif destiné à localiser l'hémorragie, sans succès d'ailleurs. Quant à l'anesthésiste, il indiqua que bien que j'aie été à jeun lors de la 1ère intervention de 10h, il fut indispensable pour la 2ème intervention (15h40) d'introduire une sonde gastrique sous peine d'étouffement. Maintenant le chirurgien nie avoir introduit le dispositif et affIRMe en revanche qu'ils ont tenté d'introduire une sonde gastrique mais en vain. Qui croire? Que croire? Médecins très réticents! Et si tel est le cas, pourquoi ne me suis-je pas étouffée? Merci pour la réponse. Cordialement.
La réponse de notre spécialiste
Bonjour. Dire qui croire, je ne m'y risquerais pas bien sûr, maintenant, je peux tenter une timide reconstitution: il est possible que le chirurgien ait effectivement tenté de poser une sonde pour chercher si l'hémorragie était à l'intérieur du tube digestif, sans y parvenir, et qu'ensuite l'anesthésiste, en vous préparant, ait lui, réussi à pratiquer une vidange gastrique, sans forcément laisser la sonde en place une fois l'estomac évacué. Cela pourrait expliquer les deux, et même trois, versions. Dans l'hypothèse où aucune sonde gastrique n'ait pu être mise, il faut préciser que le risque de
fausse route avec un vomissement de liquide gastrique est un risque, pas un fait obligatoire, le fait que tout se soit bien passé à ce niveau-là n'est donc pas discriminant. Je reste à l'écoute, Cordialement.