Mécanisme
- Le cerveau est renseigné sur la position des pieds grâce aux récepteurs de pression situés sur toutes les articulations et sur l'état de tension des muscles grâce à des récepteurs situés sur les tendons .
- De même, il reçoit des informations du centre de l'équilibre situé dans l'oreille interne .
- La volonté permet au cerveau de mettre le système en route : la jambe va être lancée en avant grâce à l'action coordonnée de tous les muscles de la jambe, mais également du bassin et des bras dont le but est de maintenir l'équilibre. La coordination de ces mouvements est assurée par le cervelet , qui contrôle dans le même temps que l'équilibre est bien conservé. Il envoie des ordres au cerveau pour que celui-ci ajuste la contraction musculaire.
- Puis dès que le phénomène est en route, il va continuer de façon presque automatique (nous ne faisons pas d'effort de volonté pour marcher) selon des programmes préétablis situés dans le cerveau. Ce sont tous ces programmes que l'enfant va mettre des mois à mettre en place.
L’apprentissage de la marche
Il fait partie des acquisitions de l'enfant .
- Elle se fait par approximations et chutes successives. L'enfant marche entre l'âge de 10 mois et de 2 ans, avec un âge moyen à 15 mois. Les retards ou troubles se manifestent par des chutes anormalement fréquentes ou traumatiques, qui vont confiner l'enfant dans une activité plutôt rampante ou à 4 pattes, alors qu'il devrait déjà marcher.
- Les retards dus à un problème physique : les pieds-bots ou les anomalies du squelette peuvent être responsables de ces troubles.
- Les retards sont en fait le plus souvent simples, donc sans conséquence, mais d'origine familiale. Il semblerait que cela soit dû à une maturation insuffisante du système nerveux. L'enfant préfère se déplacer à 4 pattes alors que le reste est parfaitement normal. Généralement aucun traitement n'est nécessaire, l'enfant finissant par apprendre en se tenant aux divers objets ou meubles qu'il rencontre.
- Les retards d'origine psychologique. Ils sont le fait de familles dont la structure ne permet pas à l'enfant de s'épanouir. Le manque de confiance en ses propres moyens ne lui permet pas de se lancer sans appréhension. Les troubles peuvent persister le temps que l'enfant trouve un équilibre dans des structures extérieures comme la crèche ou la nourrice.
- Les retards liés à une maladie. C'est le cas des problèmes infectieux au cours de la grossesse (rubéole ou toxoplasmose ). Mais il peut également s'agir de malformations touchant des organes essentiels comme le cervelet . Le pronostic et le traitement par rééducation dépend de l'importance des troubles.